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Diapason de février 2020 Critique de David Fiala Page n° 89
Classica de septembre 2020 Critique de Nicolas Boiffin Page n° 83
Format : 1 CD Durée totale : 01:12:30
Enregistrement : 2019 Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Gimell Référence : CDGIM052 EAN : 0755138105225 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2019 Date de sortie : 30/10/2019
Genre : Classique
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Antoine Brumel (?1460-?1515) Mater PatrisJosquin des Prés (1440-1521) Missa Mater PatrisNoel Bauldewyn (?1480-1530) Missa Da PacemAnonyme (Plainchant) Da pacem, Domine
The Tallis Scholars Peter Phillips, direction
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 Double paternité pour une des deux messes au programme de ce nouvel opus des Tallis Scholars complétant une série déjà bien pourvue (onze volumes Gimell). La Missa da pacem longtemps attribuée à Josquin fut en fait ré-attribuée par le musicologue Edgar Sparks à un compositeur anversois Noël Bauldeweyn (vers 1509-13). Peter Philips y déniche des merveilles tout en se demandant si telle ou telle partie pourrait être de la plume de Josquin (l'Et Incarnatus et le troisième Agnus Dei). Progressions harmoniques audacieuses jouant sur les hauteurs, textures vocales inédites, la Messe connut une grande notoriété jusqu'au milieu du XIXème siècle. La Missa Mater Patris, considérée comme la dernière de Josquin, doit sa singularité au fait que le compositeur délaisse la densité polyphonique de ses œuvres antérieures pour alléger son écriture, faisant référence à la musique d'Antoine Brumel dont on retrouve un peu partout des citations. Trois longs duos en canons stricts. L'Hosanna cite 34 fois le motif de l'Exaudi de Brumel à toutes les hauteurs modales. Quant au troisième Agnus Dei, il reprend presque la totalité du Mater Patris du même. Quant à la réalisation des Tallis, à ce stade de réalisation technique et d'approfondissement musicologique, on ne peut qu'opiner. Chapeau bas ! (Jérôme Angouillant)  "Our project to record all of Josquin’s Masses now runs into controversy. One of Josquin’s greatest compositions, Missa Mater Patris, is so unusual that some scholars have questioned its authorship. With Missa Da pacem these questions become more pressing. Having been thought during the 19th century to be the most typical and perfect of all Josquin’s Masses, it has recently been shown to be by the little-known Noel Bauldeweyn. Or is it?" (Peter Phillips)
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