Georg Caspar Schürmann Cantates Weser-renaissance Cordes - Cpo555374 - Cpo - Classical

Dans le cadre d'une collection destinée à faire redécouvrir la musique qui fut écrite pour la société du chateau de Wolfenbüttel, situé en Allemagne du nord, l'éditeur CPO nous propose trois cantates composées par l'un des principaux maîtres de chapelle du lieu, Georg Caspar Schürmann, qui y fut en poste durant la première moitié du XIXème siècle. La première , Auff ! Jauchzet, lobsinget dem König der Ehren !, saisit par l'expression d'une joie lumineuse. On y retrouve l'allégresse qui habite nombre de pièces religieuses de ses contemporains plus illustres avec lesquelles elle pourrait rivaliser. Schürmann signe là un chef d'oeuvre, au sens originaire d'un savoir-faire qui atteint son accomplissement. L'éclat de l'orchestre et du choeur emportent dans leur manifestation d'une célébration festive simple mais pleine de ferveur. Les cantates suivantes sont plus convenues et même si elles ne sont pas dépourvues de beaux moments musicaux, elles ne possèdent pas le pouvoir communicatif de la première. L'ensemble Weser-Renaissance de Brême, conduit par Manfred Cordes est une formation baroque qui compte cinq chanteurs et quatorze instrumentistes. Elle montre ici qu'elle a atteint un haut niveau dans le métier de musicien. (Alain Letrun)

The fifth concert in our series of »Music from Wolfenbüttel Castle« features performances and recordings of multifaceted cantatas by Georg Caspar Schürmann. Like no other musician before him, Schürmann exercised a comprehensive influence on the Wolfenbüttel court music world during his more than fifty years of service there. During these decades he produced an impressively extensive and richly varied oeuvre: almost thirty operas, numerous table compositions, a Passion, and various church cantatas for large ensembles are documented. In his Christmas cantata »Siehe, eine Jungfrau ist schwanger« we experience Schürmann as a composer of gripping ensemble compositions with finely chiseled fugue subjects. For many years the anonymous New Year’s cantata »Nimm das Opfer unsrer Hertzen« was also ascribed to Schürmann. Although Georg Österreich is now assumed to have been its composer, the opening aria in particular with its highly effective postponement of the resolution of dissonances displays a clear stylistic closeness to Schürmann’s opera arias from this time.