Frank Martin (1890-1974)
"Verse à boire", d'après un texte populaire d'Anjou
"So wünsch ich ihr ein gute Nacht", d'après un texte populaire allemand du 16e siècle
"Ma Belle", d'après un texte populaire français du 17e siècle
"Ode", d'après Pierre de Ronsard
"En revenant d’Auvergne", d'après un texte populaire d'Auvergne
Extrait de "La Nique à Satan", d'après Albert Rudhardt
"Le Coucou", d'après Paul-Jean Toulet
"Janeton", d'après Roland Stæhli
"Sonnet", d'après Pierre de Ronsard
"Campagnarde", d'après un texte populaire français
"Le petit village", d'après Charles Ferdinand Ramuz
"Nous sommes trois souverains princes", d'après un Noël populaire
"Es ist ein Schnitter, heisst der Tod", d'après un texte populaire allemand
"Petite Eglise", d'après Henri Devain
"Si Charlotte avait voulu…", d'après Henri Staehli
"Trimousette", d'après un texte populaire
"Quand la Mer rouge apparut", d'après un texte populaire
"Canon" (pour Werner Reinhart), d'après Pierre de Ronsard
"Chanson en Canon", d'après Charles Ferdinand Ramuz

Heinrich Sutermeister (1910-1995)
"Sonntag auf dem Zürcher See", d'après Carl Rudolph Hagenbach

Bernard Reichel (1901-1992)
"Le Voilier", d'après Victor Hugo

Raffaelle D'Alessandro (1911-1959)
"Marche", extrait de "4 Vocalises pour choeur mixte a cappella"

Roger Vuataz (1898-1988)
"Si loin", d'après Emile Barateau

André-François Marescotti (1902-1995)
"Avez-vous vu Jésus-Christ", d'après un texte anonyme

Jean Binet (1893-1960)
"L’Etang", d'après Charles Ferdinand Ramuz

Henri Gagnebin (1886-1977)
"Chançon", sur des vers de Othon de Grandson

Carlo Hemmerling (1903-1967)
"La Vigne fleurit", extrait de "Rives bleues", d'après un texte de Géo H. Blanc

Fernande Peyrot (1888-1978)
Choeur n° 1, extrait de "Trois Choeurs"

Zürcher Sing-Akedemie
Florian Zürcher, direction

Auteur de certaines des plus belles pages de la musique sacrée tels le Requiem et l’oratorio Golgotha, Franck Martin a toujours privilégié la voix. Ici, le compositeur suisse nous offre 21 chœurs profanes a capella, excellement interprétés par l’imposante chorale Zürcher Sing-Akademie. À partir de chansons populaires françaises et allemandes, de textes de Ronsard et de Ramuz, des poètes jurassiens Roland Stähli et Henri Devain et du poète genevois Albert Rudhardt, Franck Martin révèle une fois de plus sa maîtrise de la mélodie, de l’harmonie et de la polyphonie dans un registre plus fantaisiste, loin de l’image du calviniste austère qui lui est souvent associée. Chacune de ses courtes pièces est un bijou et l’on se plaît à réécouter "Le Coucou", "La complainte des Vieux", "La Campagnarde" offerte en deux versions (soprano et ténor) et les deux chants en canon spectaculaires. Lui sont associés ses contemporains moins connus mais fort intéressants tels Heinrich Sutermeister et son beau "Dimanche sur le lac de Zürich", une Marche tout en vocalise d’Alessandro, la belle complainte "Si loin sur une mère absente" de Vuataz. Cette magnifique réalisation ravira tous les amateurs de chant choral. (Gérard Martin)