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Format : 1 CD Durée totale : 01:19:09
Enregistrement : 1940-1941 Prise de son : Stereo
Label : Parnassus Référence : PACD96089 EAN : 5027822430278 Code Prix : DM016A
Année d'édition : 2023 Date de sortie : 04/10/2023
Genre : Classique
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Antonín Dvorák (1841-1904) Les bois silencieux, op. 68 Rondo en sol mineur, op. 94Ernest Bloch (1880-1959) SchelomoEugen d'Albert (1864-1932) Concerto pour violoncelle en do majeur, op. 20Joseph Reicha (1752-1795) Concerto pour violoncelle en la majeur, op. 4 n° 1
Emanuel Feuermann, violoncelle National Orchestral Association Leon Barzin, direction
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 Né en Ukraine, Emanuel Feuermann étudia avec le violoncelle solo du Philharmonique de Vienne. Ils se produisit pour la première en concert à l’âge de 11 ans sous la direction de Felix Weingartner. Adulte, il forma un trio avec Szymon Goldberg et Paul Hindemith. Professeur à Berlin, il quitta son poste à l’arrivée des nazis au pouvoir. Aux Etats-Unis, il forma un second trio avec Arthur Rubinstein (lequel considérait le violoncelliste comme le plus grand de tous les temps) et Jascha Heifetz. Feuermann disparut brutalement en 1942, à l’âge de 39 ans. Dans cet album, les cinq pièces ont toutes captées en concert entre 1940 et 1941. Feuermann est accompagné par Leon Barzin, chef américain (né en Belgique) et qui débuta sa carrière comme violoniste et altiste du Philharmonique de New York. En 1930, il prit la direction de la National Orchestral Association, institution ayant en charge la formation des musiciens d’orchestre professionnels. La sonorité chaleureuse, envoûtante du violoncelle de Feuermann fait merveille dans les pièces de Dvorak. L’archet est éloquent, la justesse irréprochable comme dans le Shelomo aussi beau que celui gravé à Philadelphie sous la baguette de Stokowski. Terrifiante est la technique réclamée pour le Concerto d’Albert. L’orchestre est un peu à la peine, mais le jeu de Feuermann est tellement engagé, qu’il emporte l’adhésion. Josef Reicha (1752-1795) fut l’oncle d’Anton Reicha (1770-1836) compositeur beaucoup plus connu. Josef Reicha fut un violoncelliste virtuose et enseigna à Beethoven. De facture très classique – l’influence de Haydn domine – le premier de ses quatre concertos pour violoncelle est emporté avec un souffle épique. A noter la qualité satisfaisante de ces bandes historiques captées en concert, à New York. (Jean Dandrésy)

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