Daniel Pio Dal Barba (1715-1801)
Sonate n° 1 en ré majeur
Sonate n° 2 en si bémol majeur
Sonate n° 3 en sol majeur
Sonate n° 4 en mi majeur
Sonate n° 5 en fa majeur
Sonate n° 6 en la majeur

Valerio Losito, violon baroque
Federico Del Sordo, clavecin
Diego Leveric, archiluth
Cecilia Medi, basson baroque
Andrea Lattarulo, violoncelle baroque
Carlo Calegari, contrebasse

Daniel Pio Dal Barba amorça une carrière de compositeur d'opéras, de chanteur et de violoniste avant d'être nommé en 1762 Maître de Chapelle de la cathédrale de sa ville natale de Vérone et de se consacrer à la musique sacrée. Les 6 sonates pour violon et basse continue qui nous sont proposées sont tirées d'un recueil de 12 dont 6 pour 2 violons obbligati. Toutes sont en trois mouvements: un addagio (sic) initial suivi d'un morceau rapide avant de conclure par une pièce en forme de variations ou de recourir au caractère populaire de la danse. Ces oeuvres sans prétention contrapuntique se situent au point de rencontre du style galant napolitain et du langage typique de l'Italie du nord et du centre. L'influence de Tartini est manifeste. Valerio Losito possède toutes les qualités de style et de virtuosité requises par ces partitions mais l'on pourra trouver assez gênante l'acidité des sonorités de son violon. La richesse de la basse continue (clavecin, archiluth, basson, violoncelle et contrebasse) est peut-être excessive au point de sonner par endroits bien compacte (il est toutefois des exceptions comme les interventions du basson dans le minueto (sic) variato de la 5ème sonate et le claveciniste Federico Del Sordo est excellent). Mais les oeuvres méritent amplement d'être découvertes. (Michel Lorentz-Alibert)

Little-known, late-Baroque chamber sonatas by a Veronese contemporary of Bach and Haydn. Born in Verona in 1715, Daniel del Barba grew up, lived and worked there as a composer, violinist, singer and librettist until retiring in 1791; he died in the city a decade later. When his collection of 12 violin sonatas was composed and published isn’t certain: probably the late 1740s. By then he had become known as a composer for both the stage and the church. These sonatas remain among the few surviving examples of instrumental music in his output, but they tell us that del Barba was a master of his art in the north Italian school of violin writing. The absence of counterpoint and of brilliant virtuoso effects distinguishes these sonatas from Vivaldi and his Venetian contemporaries. The supple melodic ideas, decorative lyric lines, and late Baroque formal designs belong instead to the gentler stile galante, and in particular to the influential style of Giuseppe Tartini, who may have acted as a mentor to del Barba. Audiences at the time enjoyed the tunefulness of del Barba’s music, its harmonic clarity and sentimental charm. Almost three centuries on, contemporary listeners may readily respond likewise, thanks to the revival of interest in his music led by Brilliant Classics. An album of Dal Barba’s Requiem (96189) and other sacred music was released late in 2022; this collection of the first six violin sonatas features several distinguished interpreters of Italian early music, led by the violinist Valerio Losito, who has made several critically acclaimed albums for the label.