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Diapason de novembre 2019 Critique de Patrick Szersnovicz Page n° 94
Classica de février 2020 Critique de Jérémie Cahen Page n° 97
Format : 1 CD Durée totale : 01:19:27
Enregistrement : 03-05/09/2018 Lieu : Londres Pays : Royaume-Uni Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68267 EAN : 0034571282671 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2019 Date de sortie : 02/10/2019
Genre : Classique
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Dimitri Chostakovitch (1906-1975) Sonate pour piano n° 1, op. 12 Sonate pour piano n° 2, op. 61 24 Préludes pour piano, op. 34 Nocturne, extrait de "The Limpid Stream", op. 39
Andrey Gugnin, piano
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 Moins essentielle que ses symphonies ou sa musique de chambre, l’œuvre pour piano de Chostakovitch oscille entre des partitions austères et de caractère révolutionnaire comme la Sonate n°1 de 1926, à l’hommage romantique du Concerto pour piano n° 2 de 1957. Andrei Gugnin a choisi des pièces écartelées entre ces périodes, des 24 Préludes, petits chefs-d’œuvre aphoristiques de 1933 à la narration belliqueuse de la Sonate n° 2 de 1942. La violence de la Première Sonate (composée au lendemain de la Première Symphonie et précédent les Aphorismes) dissimule une veine mélodique noyée sous une énergie torrentielle. Andrei Gugnin joue de cette ambivalence, entre un toucher attentif aux équilibres (Bach est en filigrane) et un expressionnisme radical. Composée entre les Symphonies n° 7 et 8, la Sonate n° 2 est d’une écriture plus épurée que la Sonate n° 1. La décantation du langage, tout particulièrement dans le final conçu comme une série de variations “à la Beethoven”, incite l’interprète à jouer avec une flamme romantique. La présente lecture en devient presque “belle”, tant les couleurs dorées du piano se détachent de tout lien historique, en pleine Seconde Guerre mondiale. Un toucher si velouté, quasi-impressionniste est plus adapté dans les 24 Préludes. Andrei Gugnin manie avec élégance les traits acides et un jeu suave dans les graves et le médium, sorte d’hommage au dernier romantisme. Entre parodie grinçante et geste lyrique, son interprétation montre avec justesse ce que fut le piano de Chostakovitch : un kaléidoscope d’écritures. (Jean Dandrésy)  Hyperion is thrilled to welcome to the label Andrey Gugnin, winner of the 2016 Sydney International Piano Competition. With a spectacular all-Shostakovich programme built around the two piano sonatas, this is simply electrifying pianism.
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