 Cet enregistrement nous propose six sonates de Johann Christian Bach, trois extraites de l'op. 5 (n° 1, 3 et 4) publié à Londres en 1766, trois de l'op. 17 (n° 2 , 4 et 5) publié une première fois sous le numéro d'opus 12 à Paris en 1774 avant d'être réédité à Londres par les soins du compositeur, sous le numéro d'opus que nous lui connaissons en 1779. Annoncées 'pour le clavecin ou le pianoforte', nous avons plutôt coutume de les entendre sur ce dernier, instrument pour lequel le compositeur avait une prédilection marquée, mais leur langage n'est idiomatique ni de l'un ni de l'autre. De style galant avec leur clarté et leurs mélodies teintées d'une tendre sensualité, lumineuses à la manière italienne avec une retenue typique du style anglais, ces pièces nous entraînent, nous bercent et nous touchent. Plus ambitieux, l'op. 17 nous offre le phénomène rare de trois mouvements successifs en forme sonate dans la deuxième en ut mineur. Sur une admirable copie de clavecin N. et F. Blanchet de 1730, aux claires sonorités moelleuses et fruitées, l'interprétation d'Olga Martynova semble couler de source et l'on comprend l'intérêt et la considération que Mozart portait à cette musique. (Michel Lorentz-Alibert)  Le plus jeune des fils de Bach, Johann Christian, était aussi son favori et c’est naturellement avec son père qu’il a commencé l’apprentissage des instruments à clavier et de la composition. / Sa musique marquée par les cultures des pays où il a passé son existence, l’Allemagne, l’Italie et l’Angleterre, a influencé Mozart dès son premier passage à Londres en 1764, alors âgé de 8 ans ! Plus tard, en 1772, Mozart a arrangé 3 des sonates pour clavier de J.C.Bach, qui sont devenues les concertos KV 107, n° 1, 2 et 3.
|