Bach Friede auf Erden Cantates reconstituées Feuersinger Wey Sievers Noack Speck

Que sont ces "cantates reconstituées" de Jean Sébastien Bach ? Il s’agit bien de reconstitutions à partir de fragments, de parties vocales ou instrumentales, de manuscrit soit incomplets, soit erronés. Mis à part les considérations musicologiques qui justifient ces reconstitutions et que la notice explicite largement, ces trois Cantates ont été enregistrées ici par Holher Speck et son Rastatt Vokalensemble & Les Favorites. La BWV 197-1 "Ehre sei Gott in der Höhe" (reconstituées par Peter Dirksen (BWV 197-1) débute par un chœur glorieux à l’image de son titre. S’ensuit trois merveilleux airs de soprano (On retrouve Miriam Feuersinger), d’alto et de basse, avec basson et hautbois obligato, entrecoupés de récitatifs bien sentis (Ténor / Basse). "Alles was von Gott geboren" entonne la basse dans un air d’un élan formidable ouvrant la Cantate du même nom (rec. Klaus Hoffman). L’air paisible de la soprano offre un contraste éclatant avec le précédent. La chanteuse s’y montre un peu blanche. Beau duetto par ailleurs. On apprécie aussi la distinction de chaque récitatif. C’est à Masaaki Susuki que l’on doit le ravalement de la BWV 190-1 "Singet dem Herrn"… Un chorus d’ouverture tempétueux laisse place à quelques numéros plus conventionnels tenus respectivement par l’alto le ténor et la basse. Interprétation irréprochable. (Jérôme Angouillant)

Johann Sebastian Bach’s unfinished works have a very special appeal. The music seems close enough to touch… and yet remains mysterious. What might these pieces have sounded like? Ehre sei Gott in der Höhe (BWV 197.1), Alles, was von Gott geboren (BWV 80.1) and Singet dem Herrn ein neues Lied (BWV 190.1) have survived only as fragments, and yet fascinate us with their musical power. The opening chorus of the New Year’s cantata, BWV 190.1, for example, is one of Bach’s most magnificent choral works. Carus has recently published reconstructions of these three cantatas, which attempt to reveal a previously unknown side to Bach. With their nuanced interpretations, the Vocalensemble Rastatt, the baroque orchestra Les Favorites and soloists Miriam Feuersinger, Terry Wey, Florian Sievers and Sebastian Noack, conducted by Holger Speck, show how these works might have sounded under the hand of the master.