Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Cantate "Geschwinde, ihr wirbelnden Winde", BWV 201
Cantate "Weichet nur, betrübe Schatten", BWV 202
Cantate "Amore traditore"
Cantate "Ich bin in mir vergnügt", BWV 204
Cantate "Zerreißet, zersprengel, zertrümert die Gruft", BWV 205
Cantate "Schleicht, spielende Wellen, und murmelt gelinde", BWV 206
Cantate "Auf, schmetternde Töne der muntern Trompeten", BWV 207a
Cantate "Vereinigte Zwietracht der Wechselnden Saiten", BWV 207
Cantate "Was mir behagt ist nur die muntre jagd", BWV 208
Cantate "Non sa che sia dolore", BWV 209
Cantate "O holder Tag, erwünschte Zeit", BWV 210
Cantate "Schweigt stille, plaudert nicht", BWV 211
Cantate "Mer hahn en neue Oberkeel", BWV 212
Cantate "Laßt uns sorgen, laßt uns wachen", BWV 213
Cantate "Tönet, ihr Paukent Erschallet! Erschallet, Trompeten", BWV 214
Cantate "Preise den Glück, gesegnetes Sachsen", BWV 214
Quodlibet, BWV 524

Marlis Petersen, soprano
Christine Schäfer, soprano
Sibylla Rubens, soprano
Ingeborg Danz, mezzo-soprano
Dietrich Henschel, baryton
Markus Ullmann, ténor
Matthias Goerne, baryton-basse
Andreas Schmidt, baryton-basse
Michael Volle, baryton
Thomas Quasthoff, baryton-basse
Gächinger Kantorei
Bach-Collegium Stuttgart
Helmuth Rilling, direction

Retrouver l’enregistrement des cantates profanes d’Helmuth Rilling dans un écrin tout neuf de huit disques s’avère une aubaine pour ceux qui auraient manqué le coffret Brillant aujourd’hui épuisé. Le legs de ce pionnier majeur dans l’interprétation des œuvres du Cantor reste inestimable. Il y eut un avant et un après mais la somme de Rilling n’a jamais perdu de sa pertinence, de sa qualité idiomatique, grâce à une équipe d’instrumentistes engagée (valeureux Bach Collegium Stuttgart) et des chanteurs plus ou moins mémorables. Ce volume de cantates enregistrées entre 1994 et 2000 nous permet ainsi d’entendre Sybilla Rubens, Christine Schaffer, Mathias Goerne, Thomas Quasthoff, James Taylor ou encore Andreas Schmitt. L’ensemble témoigne d’un sentiment de probité musicale, d’équilibre sonore et de fidélité au textes uniques. On a connu des versions plus gaillardes et colorées des Cantates les plus fameuses BWV 208 ("De la Chasse") ou 212 ("Du Café") mais écoutez seulement ici l’entrain des Sinfonia, l’éloquence des arias solistes ou en duos, des chœurs et la justesse de ton des récitatifs dans ce corpus d’œuvres dites profanes pour ensuite vous familiariser avec la totalité des cantates sacrées disponible au prix le plus bas du marché. Une aubaine vous dis-je. (Jérôme Angouillant)