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Format : 2 CD Total Time : 02:07:00
Recording : 1956-1960 Location : Cologne Country : Allemagne
Label : Orfeo Catalog No. : C721072 EAN : 4011790721224 Price Code : DM019A
Publishing Year : 2007
Genre : Classical
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Robert Schumann (1810-1856) Fantaisie en do majeur, op. 17Ludwig van Beethoven (1770-1827) Sonate pour piano n° 32 en do mineur, op. 111Johannes Brahms (1833-1897) 6 Pièces pour piano, op. 118Frédéric Chopin (1810-1849) Valse pour piano n° 7 en do dièse mineur, op. 64/2, CT. 213 Berceuse pour piano en ré bémol majeur, B 154/op. 57 Fantaisie-Impromptu pour piano en do dièse mineur, op. 66, CT. 46 Impromptu pour piano n° 3 en sol bémol majeur, b 149/op. 51 Impromptu pour piano n° 2 en fa dièse majeur, B 129/op. 36 Impromptu pour piano n° 1 en la bémol majeur, B 110/op. 29Franz Schubert (1797-1828) Fantaisie pour violon et piano en do majeur, D 934/op. 159
Wilhelm Kempff, piano Hedi Gigler, violon
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 La plus belle des Fantaisie op. 17 selon Wilhelm Kempff ? Oui, plutôt qu’à Salzbourg où qu’au disque, les micros ouverts ce 20 octobre 1956 dans le froid studio de la Radio Cologne auront capté un Wilhelm Kempff dionysiaque, aux tempos rapides, aux chants stellaires, une merveille fulgurante qui, nous rappelle que plus qu’aucun autre pianiste de sa génération sinon Alfred Cortot, il posséda tous les secrets du piano schumanien, et d’abord celui de timbrer toutes les voix sans jamais défaire l’urgence du discours. Ah !, cette Fantaisie n’a jamais été aussi proche de l’exaltation qu’on met plutôt aux Davidsbundlertänze. L’ultime Sonate de Beethoven captée le même jour se tient sur les mêmes sommets d’inspiration, de risque, d’absolu. Quatre ans plus tard, dans le même studio et sur un piano magique, le programme est plus étonnant encore, op. 118 de Brahms beau comme une ballade en forêt la nuit, mystérieux, empli de rayons de lune, de la poésie à l’état pur, un bouquet de Chopin d’une élégance folle, d’un style admirable, fut-il le seul en Allemagne à pouvoir comprendre l’auteur des Polonaises aussi intimement, quel dommage qu’il l’ait si peu enregistré. Merveille, et rareté absolue dans son répertoire, la Fantaisie violon-piano de Schubert avec son amie Heidi Gigler, archet ductile qui vient poser son chant sur les trémolos de cette harpe éolienne. Interprétation de deux poètes qui échangent leurs trilles et leurs roucoulements, moment de pure magie qui rend grâce à cette partition majeure où tout le génie de Schubert est enclos. (Jean-Charles Hoffelé)

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