Richard Wagner (1813-1883)
Parsifal, opéra en 3 actes

Julian Hubbard, ténor (Parsifal)
Catherine Hunold, soprano (Kundry)
John Relyea, basse-baryton (Gurnemanz)
Tomas Tomasson, basse-baryton (Amfortas)
Thomas Gazheli, basse-baryton (Klingsor)
Alexei Tanovitski, basse (Titurel)
Coro del Teatro Massimo
Ciro Visco, direction
Coro di voci bianche del Teatro Massimo
Salvatore Punturo, direction
Orchestra del Teatro Massimo
Omer Meir Wellber, direction
Graham Vick, mise en scène

Wagner aura mis l’ultime main à son Parsifal dans la douceur palermitaine, l’opéra de la capitale de la Sicile l’inscrivit de plein droit à son répertoire assez tôt, le donnant longtemps dans la traduction italienne. Tempi passati, aujourd’hui Parsifal à Palerme est rendu à la langue de Goethe mais hélas trahi par une mise en scène pitoyable bourrée des poncifs les plus éculés des relectures dites « modernes » (Titurel en Trump, pour vous donner une idée…). Tristesse, ce naufrage aura été l’une des dernières mises en scène du regretté Graham Vick. Il vaut mieux détourner le regard, même si, par instant, son art de la direction d’acteur parait, surtout pour camper le personnage de la magicienne. Kundry, c’est Catherine Hunold, habituée du rôle, il faut bien admettre qu’elle y frôle le génie, voix longue, aux graves rauques, aux aigus de poignard, sensualité et damnation, tout le personnage s’incarne dans son splendide instrument. Les hommes ne sont pas en reste, Amfortas maudit qui s’épuise à chercher sa rédemption selon Tomas Tomasson, Gurnemanz souverain, incarnant le texte avec un sens dramatique clouant (John Relyea). Et Parsifal ? Trop jeune de timbre, il étiole ses beaux aigus à compter de l’acte II. Dommage. Avec les palermitains Omer Meir Wellber fait aussi bien qu’il peut sans que je sois certain que cela soit assez... (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

In Palermo where Richard Wagner composed this monumental opera during a long stay, conductor Omer Meir Wellber makes a highly successful debut as music director of Palermo’s Teatro Massimo, architecturally and artistically one of Italy’s most impressive opera houses. “With the Teatro Massimo’s excellent orchestra he succeded in a reading that was absolutely straight forward” (Opera Today). The singers are excellently cast especially Julian Hubbard as Parsifal “who was a sensation” (neue musikzeitung). Stage director “Graham Vick strips Parsifal of mysticism to deliver a powerful indictment of divisive ideologies” (Musical America).