Antonín Dvorák (1841-1904)
Stabat Mater, op. 58

Krzystof Penderecki (1933-2020)
Stabat Mater

Franz Schubert (1797-1828)
Stabat Mater en fa mineur, D 383

Antonio Vivaldi (1678-1741)
Stabat Mater en fa mineur, RV 621

Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736)
Stabat Mater, P 77

Wiener Akademie-Kammerchor
Chor des Bayerisches Rundfunks
Kölner Rundfunkchor
Oregon Bach Festival Choir & Orchestra
Wiener Philharmoniker
Münchner Rundfunkorchester
Gürzenich-Orchester Köln
Günter Wand, direction
Krzysztof Penderecki, direction
Helmuth Rilling, direction

Tout ou presque a déjà fait l’objet de multiples rééditions : avec cette anthologie Hänssler continue d’exploiter son fond de catalogue. Même si on connaît par ailleurs des versions exceptionnelles de chaque œuvre, le tout s’écoute plutôt avec bonheur. Au rayon bon, et même très bon, trois petites minutes de Penderecki dirigé par lui-même : j’en ai eu la chair de poule. Très solide mais sans génie particulier, l’opus 58 de Dvorak dirigé par Rilling avec ses forces de l’Oregon Bach Festival : un chœur sonnant clair et un quatuor vocal très impliqué, emmené par un James Taylor rayonnant. Le Stabat de Schubert dirigé par Günter Wand, enregistré (très bien) à la Radio de Cologne en 1953, est caractéristique du niveau des concerts que celle-ci proposait à ses auditeurs... Plus d’une fois impressionnant, et illuminé par une Margot Guilleaume véhémente et un Gerhard Gröschel très Sarastro. Les italiens Vivaldi et Pergolesi sont moins audibles par nos oreilles informées d’aujourd’hui. Mais le témoignage historique, forcément stylistiquement démodé (de 1956 semble-t-il, et non 1960 comme imprimé), du Stabat Mater de Pergolesi aligne rien moins que Elisabeth Höngen et Teresa Stich-Randall avec les Wiener Philarmoniker dirigés par Mario Rossi (conséquent chef d’opéra) ! (Olivier Eterradossi)