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Format : 1 CD Durée totale : 01:00:36
Enregistrement : 1967-1982 Lieu : St Petersburg Pays : Russie
Label : Northern Flowers Référence : NFPMA99136 EAN : 5055354481369 Code Prix : DM016A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 04/03/2020
Genre : Classique
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Sergei Mikhailovich Slonimsky (1932-2020) Concerto Buffo pour orchestre de chambreVladimir Tsitovich (1931-2012) Concerto pour alto et orchestre de chambreRomuald Grinblat (1930-1995) Concerto pour flûte et cordesIgor Rogalev (1948-) Concerto pour domra et orchestre de chambre "Domenico Scarlatti"
Leningrad Chamber Orchestra Edward Serov, direction
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 Musicien de la dissidence, puis célébré par le régime soviétique, Slonimsky laisse une vaste production influencée par l’école sérielle dans les années 60 puis rattrapée par les grandes formes de ballets et d’opéras populaires. Son Concerto bouffe (1964) tient autant d’un hommage au théâtre qu’à Bach et au jazz. L’écriture dodécaphonique évoque aussi les pièces de Stravinski. Domine dans cette partition de solistes, la voix de la trompette qui organise les réminiscences de folklores, un éparpillement sonore réjouissant, irrévérencieux jusque dans la pulsation des marches. Plus marqué par l’influence de Chostakovitch, le Concerto pour alto de Tsytovich (1965) manie l’ironie dans une forme concertante classique. La virtuosité de l’alto se joue des déhanchements rythmiques avant qu’une superbe complainte n’irrigue le mouvement lent. Les atmosphères sont superbement restituées par le soliste et la remarquable prise de son. Musicien prolifique, le letton Grinblat a composé en 1970, un Concerto pour flûte et cordes qui utilise des modes aléatoires et des techniques de jeux particulières. Les vibrations sonores, les alliages de timbres entre le soliste et les autres pupitres sont étranges et ludiques à la fois. Les effets percussifs des instruments suggèrent le swing dans une écriture dodécaphonique. Tout aussi imposant est le catalogue de Rogalev, qui fut professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Interprété pour domra ou mandoline, le Concerto évoque l’univers classique de Scarlatti. Rodrigo, Stravinski ou Schnittke en firent autant. (Jean Dandrésy)

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