|
Diapason from November 2021 Review de Bertrand Boissard Page No. 94
Classica from December 2021 Review de Melissa Khong Page No. 112
Format : 1 CD Total Time : 01:10:07
Recording : 24-26/04/2020 Location : Londres Country : Royaume-Uni Sound : Stereo
Label : Hyperion Catalog No. : CDA68363 EAN : 0034571283630 Price Code : DM022A
Publishing Year : 2021 Release Date : 01/09/2021
Genre : Classical
|
|
|
Robert Schumann (1810-1856) Arabesque en do majeur, op. 18 Kreisleriana, op. 16 Fantaisie en do majeur, op. 17
Stephen Hough, piano
|
Discrètement Stephen Hough ajoute les cahiers de Schumann à sa discographie. Voici peu il refermait son album “Into the night” avec le Carnaval, le voici osant les Kreisleriana, tout un conte d’émotions et de divagations qu’il pousse au noir. Sous ses doigts les évocations d’Hoffmann se parent de clair de lune et de vent nocturne, une fantasmagorie de sons qu’il équilibre avec un sens souverain de la forme, signe majeur de son art. Secret de cet équilibre improbable, surtout dans un cycle aussi séquentiel que Kreisleriana, une écoute savante du langage harmonique si complexe qu’élaborait alors Schumann. Il y a du Bach dans la manière dont Stephen Hough fait chanter les polyphonies, et quelle main gauche, qui porte le discours et unifie l’ensemble, donnant de l’espace à chaque pièce et jusqu’au Schnell und spielend conclusif qui prendra son temps pour mieux faire entendre ses épisodes avant de se dissoudre. L’intensité du discours, la pleine sonorité de son grand jeu à dix doigts me rappelle ce qu’il faisait jadis dans les Davidsbündlertanze dans son album Virgin de la fin des années 1980 où figurait également une lecture de la Fantaisie en ut. Voici qu’il la remet sur le métier, élargissant encore la respiration des trois mouvement, domptant la fièvre du premier, emportant la marche du second et conduisant très loin dans l’éther les mélodies venues d’un autre monde du Langsam conclusif, retrouvant par instant les couleurs que Wilhelm Kempff y distillait. L’ampleur orchestral du jeu, la puissance poétique de sa lecture qui fait un emploi savant du jeu de pédale, en font undes Schumanien majeur de notre temps, comme le montre d’emblée une Arabeske sans maniérisme, au lyrisme ténébreux. Le discours narratif qu’il met tout au long de sa Fantaisie proclame qu’il est prêt à se mesurer aux trois Sonates, espérons. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)
|
. |
|
|
|