Franz Schubert (1797-1828)
Symphonie n° 8 en si mineur, D 759 "Inachevée"
Rondo pour piano en la majeur, D 951

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Concerto pour piano et orchestre n° 1 en si bémol majeur, op. 23

Martha Argerich, piano
West-Eastern Divan Orchestra
Daniel Barenboim, direction

Le meilleur de Barenboim chef d’orchestre aujourd’hui ? Lorsqu’il dirige son West-Eastern Divan Orchestra. Soudain, devant ces jeunes musiciens, son gout du pathos et ses tempos pachydermiques disparaissent pour laisser place à un élan renouvelé. La Symphonie inachevée de Schubert en sort grandie, portée par l’électricité d’une soirée qu’on sent singulière non seulement pour les mélomanes du Festpielhaus, mais aussi pour l’orchestre lui-même. C’est que Martha Argerich aura infusé à tous son énergie et sa musicalité évidente, emportant d’un seul geste un Premier Concerto de Tchaïkovski étonnant de rythmes dans les deux mouvements extrêmes et d’une poésie bouleversante dans l’Andante semplice dont le Prestissimo sonne tel un caprice. Merveille. En bis, Barenboim quitte l’estrade et s’assoit au coté de Martha pour le Rondo en la majeur de Schubert. Impossible de ne pas remarquer comme le niveau pianistique du premier est devenu très en deçà de celui de la seconde, il le fut toujours au demeurant, mais Martha Argerich, qui prend la main, guide Daniel Barenboim jusqu’au cœur des secrets de Schubert. (Jean-Charles Hoffelé)

Acclaimed by critics as an evening of superlative, Martha Argerich – arguably the greatest living pianist – joins Daniel Barenboim and his West-Eastern Divan Orchestra for an unforgettable interpretation of Tchaikovsky’s First Piano Concerto. Argerich’s playing is full of astonishing virtuosity and uncompromising, alternating with breakneck passages and tender tones: “Martha Argerich is and remains unique” (Die Presse). In addition to Tchaikovsky’s brilliant piece, Schubert’s Symphony “Unfinished” is played, a work that has never been performed during the composer’s lifetime. “Martha Argerich, Daniel Barenboim and the West-Eastern Divan Orchestra provide an exceptional atmosphere in the Festspielhaus.” (Salzburger Nachrichten)