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Diapason from February 2011 Review de François Laurent Page No. 90
Format : 1 CD Digipack Total Time : 00:59:32
Recording : 01/09/2009 Location : Gent Country : Belgique Sound : Stereo
Label : Passacaille Catalog No. : PAS965 EAN : 5425004849656 Price Code : DM021A
Publishing Year : 2010 Release Date : 22/11/2010
Genre : Classical
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Erik Satie (1866-1925)Le fils des étoiles, pastorale kaldéenne du Sar Péladan harmonisée en hypo-lydien par Erik Satie Prélude du premier Acte Acte I, LA VOCATION Prélude du seconde Acte Acte II, L'INITIATION Prélude du troisième Acte Acte III, L'INCANTATION Alexei Lubimov, piano (Bechstein 1899, collection Frank Agsteribbe, restauré par Chris Maene)
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Premier enregistrement du pianiste Alexei Lubimov chez Passacaille avec une œuvre de toute importance de Satie, pour la première fois enregistré dans son intégralité et sur un piano de l’époque du compositeur. Ecrite en 1892 l’œuvre emploi déjà toutes les techniques de l’avant-garde musicale. Une polytonalité et une polymodalité tellement poussée qu’on arrive parfois aux frontières de l’atonalité. Toute de même, 20 ans avant Schoenberg !  Tiens, tiens des inédits du Maître d’Arcueil ! Même Aldo Ciccolini, probablement déconcerté par cette sempiternelle suite d’accords aux harmonies inattendues, ne s’était résolu qu’à en graver les préludes. Alexei Lubimov ose donc la première intégrale discographique de ce « Fils des étoiles » musique à la fois statique et blanche pour la pièces très Rose-Croix, sous titrée « Pastorale Chaldéenne » du Sar Péladan. Satie prévient : musique « incidentale », ce qui n’est pas qu’un trait d’humour. Une heure d’un langage radical qui a attiré naturellement Alexei Lubimov. Comment ne pas apercevoir à l’écoute de son disque les passerelles qu’il tisse avec l’univers des futuristes russes, celui de Lourié en particulier ? L’album sera pour beaucoup une révélation. Il complète utilement le portrait du compositeur, mais aussi celui de son interprète, pianiste atypique qui a toujours aimé les marges et montre un goût certain pour les instruments qu’il touche : le Bechstein de 1899 joué ici renforce encore son propos (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

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