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Format : 1 CD Total Time : 01:06:43
Recording : 1998 Sound : Stereo
Label : Quindecim Catalog No. : QP027 EAN : 7509708980278
Publishing Year : 1998 Release Date : 24/11/2006
Genre : Classical
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Guadalupe OLMEDOQuatuor en la majeur, op. 14 Gustavo E. CAMPATrois miniatures Alfonso de ELÍASQuatuor à cordes n° 2 en sol majeur Quatuor à cordes Ruso-Americano
Oleg Gouk, Vladimir Tokarev, violon Mikhail Gourfinkel, alto Alain Durbecq, violoncelle
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Eh bien non ! La musique mexicaine ne se réduit pas au mariachi, au pirueka ou au norteñuo. À côté des rutilances ou nostalgies traditionnelles, la musique « classique » a su faire entendre sa voix, même si cette dernière ne fut à l’origine qu’un support d’évangélisation dans la lignée de Palestrina ou Cabezón, avant d’être influencée depuis le XIXe siècle par la musique européenne. Le label mexicain Quindecim propose ici le premier volume, enregistré en 1999, de Quatuors à cordes bien méconnus de ce côté-ci de l’Atlantique. La compositrice et pianiste virtuose Guadalupe Olmedo (1854-1889) y est représentée par un très sensible Quatuor en la majeur, son opus 14 de 1875, aux allures mendelssohniennes confortées par l’art du contrepoint de Reicha. Gustavo Emilio Campa (1863-1934), qui se rebella contre le modèle des compositeurs italiens au profit de la musique française, est représenté par ses Trois miniatures de 1890 dans le style lyrique de Massenet. Enfin Alfonso de Elías (1902-1984), dernier représentant de l’école « romantique » présente le second et ultime Quatuor en Sol majeur qu’il composa en 1961, résurgence admirablement fauréenne d’un art dont on n’imaginait pas qu’il pût toujours vivre sous des cieux si différents de Paris et de la rue de Madrid ou du 32 rue des Vignes… Les musiciens du Quatuor Ruso-Americano, Alain Durbecq (violoncelle), Mikhail Gourfinkel (alto), Vladimir Tokarev et Oleg Gouk (violons), rendent parfaitement les différents climats de ces œuvres, servis par une excellente prise de son. Un enregistrement à découvrir quoique l’on puisse regretter le défaut d’un livret d’accompagnement incompréhensiblement amputé de 11 pages ! (Jacques-Philippe Saint-Gerand)
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