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Diapason from November 2011 Review de Jean-Luc Macia Page No. 87
Format : 1 CD Digipack Total Time : 00:58:24
Recording : 2010 Location : Anvers Country : Belgique Sound : Studio / Stereo
Label : Passacaille Catalog No. : PAS969 EAN : 5425004849694 Price Code : DM021A
Publishing Year : 2011 Release Date : 07/03/2011
Genre : Classical
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Johann Sebastian Bach (1685-1750) Cantate, BWV 177 Cantate, BWV 131Christoph Graupner (1767-1836) Aus der Tiefen rufen wir, GWV 1113/23a
Caroline Weynants, soprano Damien Guillon, alto Marcus Ullman, ténor Lieven Termont, baryton Il Gardellino Marcel Ponseele, direction
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Le fameux Marcel Ponseele et son célèbre ensemble Il Gardelino, soutenus par des excellents solistes nous proposent ici des cantates de J.S. Bach et de Christoph Graupner. A la fois musiciens et musicologues, ces artistes internationalement reconnus examinent le contexte historique de la musique pour l’interpréter et le recréer dans un cadre contemporain. L’œuvre de Bach ayant été le fil rouge de la brillante carrière de Marcel Ponseele, celui-ci considère ces enregistrements comme un aboutissement pour sa formation il Gardelino.  Le projet de la série initiée chez Passacaille par ce premier CD et de mettre en miroir des cantates de Bach et des œuvres similaires d’un certain nombre de ses plus illustres contemporains, entre autres Telemann, Zelenka, et dans le cas qui nous intéresse ici, Christoph Graupner, aîné de Johan Sebastian de 2 ans, et qui lui survécut 10 ans. Un autre fil rouge est constitué par l’emploi important dans les trois œuvres d’un (ou de deux) hautbois solo, instrument dont joue en virtuose le chef d’orchestre Marcel Ponseele. Ce très bel enregistrement nous permet d’entendre la toute première cantate de Bach (BWV 131), datée de 1707, qui présente, outre un hautbois et un basson soli, l’instrumentation archaïque à un violon et deux altos si fréquente dans les cantates des Bach de la génération précédente. L’œuvre y gagne un caractère mordoré et savoureux qui montre déjà la maîtrise parfaite du jeune compositeur. La Cantate BWV 177 qui ouvre le disque, utilise un deuxième hautbois et un violon obligé, et avec ses trois airs, illustre brillamment le Bach de la maturité (circa 1734). En total contraste, la cantate de Graupner seulement constituée de deux chœurs séparés par un récitatif, apporte un souffle moderniste et concertant très proche de Telemann, notamment dans les deux sections extrêmes. On ronge son frein dans l’attente du volume suivant d’une série d’une telle qualité au niveau des œuvres et de l’interprétation. (Jean-Michel Babin-Goasdoué)

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