Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Cantata BWV55 'Ich armer Mensch, ich Sündenknecht'
Cantata BWV96 'Herr Christ, der einige Gottessohn'

Gabriel Urbain Fauré (1845-1924)
Songs (3), op. 18
Songs (3), op. 8

Francis Poulenc (1899-1963)
A sa guitare
Banalités

Franz Schubert (1797-1828)
Die Allmacht, D852
Du bist die Ruh D776 (Rückert)
Szenen (2) aus dem Schauspiel Lacrimas, op. 124, D. 857
Wandrers Nachtlied II 'Über allen Gipfeln ist Ruh', D768

Richard Strauss (1864-1949)
Acht Gedichte aus 'Letzte Blätter', op. 10
Fünf Lieder, op. 32
Fünf Lieder, op. 48

Nicolai Gedda
Hermann Reutter
Aurèle Nicolet

Un programme conçu comme une petite anthologie du Lied de Bach à Strauss, avec au centre une échappée belle en France pour deux Fauré embaumés, et quatre Poulenc pleins de caractère et ne craignant pas la charge pour mieux laisser paraître l’émotion dans A sa guitare. La flûte d’Auréle Nicolet le rejoint pour Ach, zieher die Selle, les Schubert s’ouvrent sur le rare et émouvant Lied des Florio et culmine dans un Du bist die Ruh comme échappé d’un voyage d’hiver. Conclusion par trois Strauss déclamés (Liebeshymnus) puis murmurés ( Die Nacht) avant que ce chant capiteux rêve les yeux ouverts pour un Freundliche Vision suspendu où même le piano d’Hermann Reutter, dont on créait ce soir-là l’Epitaph für einen Dichter sur un poème de Faulkner, semble se mouvoir dans l’ éther. (Jean-Charles Hoffelé)