Männerliebe und Leben Lieder de Beethoven Schumann Bruckner et Brahms Groissböck Martineau

La voix de basse ample et profonde de Günther Groissböck associée au piano sensible de Malcolm Martineau apporte une couleur et une expressivité nouvelles à ces lieder que l’on a davantage l’habitude d’entendre chantés dans d’autres registres. Intitulé « Amour et vie d’un homme » en référence au cycle « Amour et vie d’une femme » de Schumann, le récital baigne dans l’affliction et la langueur amoureuses. En introduction, une place d’honneur est réservée au premier cycle de l’histoire du lied, les six chants douloureux « An die Ferne Geliebte » (À la Bien-aimée lointaine) sur des poèmes du médecin et poète Alois Jeitteles. Suivent les 16 chants du magnifique cycle romantique « Dichterliebe » (Les amours du poète) de Robert Schumann sur des textes de Heinrich Heine (1840). Moins connus sont les trois lieder de Bruckner qu’il composa pendant ses années de formation, œuvres mineures dans la production du maître de Saint-Florian. Six lieder de Brahms concluent ce riche éventail du chant romantique dont les célèbres « Wie bist du, meine Königin » (Quelles délices tu répands, ô ma reine) et « Die Mainacht » (Nuit de mai). (Gérard Martin)

Following the successful album “Nicht Wiedersehen!”, the internationally acclaimed bassist Günther Groissböck and one of the most distinguished pianists in his field, Malcolm Martineau, are now dedicating their new program to the subject of love; under the title “Männerliebe und Leben” (A Man’s Love and Life), they explore love from a man’s point of view – based on Schumann’s well-known cycle “Frauenliebe und -leben” (A Woman’s Love and Life). Beginning with what is probably the first known song cycle in music history, “An die ferne Geliebte” by Ludwig van Beethoven, the well-rehearsed duo then present Schumann’s “Dichterliebe”. Three songs by Anton Bruckner (“Im April”, “Herbstkummer” and “Mein Herz und deine Stimme”) are preceded by further selected songs by Johannes Brahms, including “Wie bist du, meine Königin”, “Unbewegte laue Luft”, “Die Mainacht” and “Nicht mehr zu dir zu gehen”.