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Diapason de octobre 2015 Critique de Benoît Fauchet Page n° 130
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:56:38
Enregistrement : 02-04/01/2015 Lieu : Niedernstöcken Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Carus Référence : CAR83465 EAN : 4009350834651 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2015 Date de sortie : 09/09/2015
Genre : Classique
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Franz Liszt (1811-1886) Vater unser Pater noster en fa Qui seminant in lacrimis Ave Maria en la Ave maris stela Salve Regina Mariengarten "Quasi cedrus" Ave verum corpus Die Seligpreisungen Psaume 137 "An den Wassern zu Babylon"
Kammerchor I Vocalisti Hans-Joachim Lustig, direction
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Un sentiment d’étrangeté s’installe dès les deux premières mesures du Vater unser, long la bémol tenu par l’orgue à découvert. A des années-lumière de l’étincelant pianiste bateleur voici l’abbé Liszt en pleine introspection mystique, mariant romantisme germanique, allusions aux formes anciennes et harmonies aventureuses préfigurant la modernité des musiques répétitives. Les voix souvent compactes et parallèles, à peine soutenues par l’orgue discret (souvent proche d’un guide-chant), divergent soudain en créant d’innombrables micro-événements harmoniques (comme dans les deux uniques vers du petit Salve Regina). Aux sombres couleurs des Pater succèdent textures plus légères et registres plus aigus dans les pièces mariales, traversées cependant de fulgurantes inventions (la prosodie et les sonorités de « nunc et in hora mortis nostrae » de l’Ave Maria, glaçantes !). I Vocalisti, captés de manière assez peu naturelle (surtout dans les pièces avec solistes vocaux ou instrumentaux) et utilisant pour certaines pièces des effectifs différents des originaux, semblent insister sur la concentration fervente et quelque peu tourmentée de ces œuvres. Il en résulte un disque troublant et nocturne, un peu monochrome et dont le moindre bruit extérieur vient perturber l’écoute. (Olivier Eterradossi) Franz Liszt was one of those composers who permanently altered the musical culture of the 19th century. However, his sacred vocal works are still overshadowed by his piano music. Pioneering elements – which Liszt always knew how to combine with a simple tonal language which was appropriate – are, however, to be found particularly in his smaller sacred works. Hans-Joachim Lustig and the chamber choir I Vocalisti present a selection of this music that is well worth listening to and, in so doing, give us comprehensive view of Liszt’s choral oeuvre.
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