Julius Otto Grimm Symphonie Op 19 - Suite Op 16 Berg - Cpo555612 - Cpo - Classical - Our Labels

Après des études de philologie à l’université de Dorpat aujourd’hui en Estonie, Grimm entre en 1851 au fameux Gewandhaus de Leipzig pour se consacrer à la musique. Deux ans plus tard il rencontre Brahms et leur amitié durera toute leur vie. Grimm sera nommé directeur de la société de musique de Münster, une ville où il se fixera toute sa vie. Son unique symphonie fut créée à Leipzig en 1852 et date de ses années d’études ; sans surprise elle témoigne de l’influence de Schumann et de Mendelssohn, et même la tentative d’originalité du mouvement lent, une « marche funèbre » reste bien loin du modèle inavoué de l’Héroïque. Plus tardive (1870) la seconde suite en forme canonique dédiée à Brahms qui, lui, avait dédié ses quatre ballades opus 10 à son ami (et était le parrain de son fils Johannes) connut un certain succès en son temps ; aujourd’hui ce pastiche assez poussif de Bach sonne assez lourdement à nos oreilles et a terriblement vieilli. Appliqué à rendre hommage à cette gloire locale, l’orchestre de Münster défend consciencieusement sous la baguette de son chef Golo Berg ces partitions très mineures ; Grimm en était conscient qui sollicitait l’indulgence de Brahms en lui soumettant sa suite en forme de canon « le léopard ne peut pas changer ses tâches ». (Richard Wander)

Julius Otto Grimm was born in the Estonian port city of Pärnu, studied at the Leipzig Conservatory, and, after several stops, arrived in Münster, where he played such an outstanding role until his death in 1903 that the city’s symphony orchestra could not deny him the recognition he deserved in anticipation of his 200th birthday (2027). This recording showcases two of the most significant works from Grimm’s concise catalog: the youthful, passionate Symphony composed in Leipzig in 1852, paired with the second Canonical Suite from 1870, which the composer dedicated to his lifelong friend Johannes Brahms. This miniature masterpiece forms a bridge back to Johann Sebastian Bach, who undoubtedly inspired the refined contrapuntal artistry without ever relegating the self-avowed Romantic Grimm to the background.