 Ce n’est pas parce qu’il est né en Haute Autriche et qu’il a été choriste à Saint Florian que Johann Nepomuk David, compositeur et symphoniste prolixe, doit être considéré comme un épigone de Bruckner. Elève de Joseph Marx, attiré par Schoenberg, il évoque surtout Paul Hindemith. Sa vaste 2ème symphonie (1938) de près de 45 minutes dédiée à Hermann Abendroth qui la créa à la tête du Gewandhaus en 1939 ne pâlit pas à côté de la célèbre symphonie Mathis der Maler de son exact contemporain allemand. Quant à la 4ème symphonie (1948), à la genèse difficile (une première version achevée en 1942 fut perdue pendant la guerre, le manuscrit ayant brûlé lors d’un bombardement), sa plus grande concision recèle une tension polyphonique de tous les instants qui culmine dans le vaste scherzo central, aux accents cette fois indiscutablement brucknériens. Pour ces deux découvertes majeures, l’orchestre radio-symphonique de Vienne, familier du répertoire viennois du XXème siècle (on lui doit une intégrale très remarquée des symphonies d’Egon Welllesz chez le même éditeur) est un guide idéal sous la baguette experte de Johannes Wildner. La suite, vite ! (Richard Wander)  At long last and after a long wait: more symphonies by Johann Nepomuk David on cpo! »What a great master! He dealt sovereignly with counterpoint and polyphony; his works are so richly nuanced instrumentally, of such memorable motivic design, that one just has to be captivated while listening.« This is what Concerti wrote after the release of his Symphonies Nos. 1 and 6. And the Symphonies Nos. 2 and 4 also demonstrate that Johann Nepomuk David was one of the leading Austrian composers who pursued a harmonic path all of his own. Although David takes an intellectual approach, he never fails to offer sensuous moments of fascination. Accordingly, the character of Symphony No. 2 is distinguished not only by great vitality but also by a vital musical imagination. There are three themes (instead of two, as in the tradition of the Viennese classical composers), and their derivation and further elaboration no longer occur dialectically but purely contrapuntally, that is, linearly, on the basis of mutual links (sometimes between all three themes at high points), derivations, and combinations.

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