Johann Baptist Vanhal (1739-1813)
Sonate pour clarinette et clavecin en si bémol majeur
Sonate pour clarinette et clavecin en do majeur
Sonate pour clarinette et clavecin en mi bémol majeur
Sonatine pour clavecin, op. 1 n° 1
Sonatine pour clavecin, op. 1 n° 2
Sonatine pour clavecin, op. 2 n° 1
Sonatine pour clavecin, op. 2 n° 5
Sonatine pour clavecin, op. 2 n° 6

Duo Chiro

Rodolfo la Banca, clarinette historique
Chiara Tiboni, clavecin

En octobre 1777, de passage à Augsbourg, Mozart joua un soir un concerto pour violon de Vanhal et reçu « l’applauso général ». Ce compositeur incroyablement prolifique, d’origine extrêmement modeste, jouit à son époque d’une très grande renommée et vécut dans une aisance financière et une indépendance que ses illustres contemporains n’atteignirent pas. Il fut aussi un grand professeur (parmi ses élèves, entre autres, Ignaz Pleyel). C’est sans doute parce qu’il était très à l’écoute de la demande qu’il composa au début du 19ème siècle à l’attention des amateurs de bon niveau des œuvres telles que celles enregistrées ici : la clarinette était à la mode et il restait sans doute pas mal de clavecins dans les foyers. Je n’aurai pas parié lourd sur cette association, mais ça fonctionne vraiment très bien. Rodolfo la Banca n’y est pas pour rien tant ses options de jeu sont appropriées. Côté musique les sonates sont toutes les trois sur le modèle galant du 18ème siècle, gouleyantes sans être d’une inventivité renversante (si ce n’est des développements astucieux), avec des mouvements initiaux un peu longuets. Les sonatines pour clavier visent encore plus clairement les amateurs : minuscules et faciles, mais agréables. Seule part de mystère de ce joli disque : pourquoi diable les « 6 sonatines » annoncées ne sont-elles que 5 ? (Olivier Eterradossi)

Little-known but convivial chamber music from early 19th-century Vienna by a Czech colleague of Haydn and Mozart. Like Mozart, Beethoven, Brahms and so many others, Vanhal became the composer and the man we know him as now when he moved to Vienna. He was 22 years old when he settled there in 1761, and soon adopted a new identity, not as the Czech-born Jan Krtitel Vanhal but as the urbane Jean-Baptist or Jan-Ignatius Vanhal. He played cello in an extraordinary ‘Composers’ Quartet’ led by his teacher Dittersdorf, with Haydn on second violin and Mozart playing the viola. Schubert rated him among the best composers of the day. Flute quartets and sonatas were (almost literally) ten a penny in Classical Vienna; the clarinet was still a relatively new instrument when Vanhal composed these sonatas in the first decade of the 19th century. Haydn had only begun latterly to write for the instrument (in works such as The Creation), inspired by the example of Mozart. Nevertheless, the clarinet quickly became popular among amateur musicians, and it seems likely that Vanhal wrote these attractively mellifluous sonatas in order to capitalise on that market. Unclouded by pathos even in the slow movements, they are written to give pleasure to both players and listeners with relatively simple quick writing and memorable legato melodies perfectly suited to the liquid, vocal quality of the clarinet. Rodolfo la Banca plays these sonatas on a pair of clarinets from the time: he is a specialist in the early clarinet both as a performer and teacher. The sonatas could equally be accompanied by fortepiano or harpsichordist; on this recording (unlike others in the catalogue) we hear the harpsichord, in the established partnership of Duo Chirò. Chiara Tiboni also contributes several brief and attractive sonatinas from Vanhal’s first published collections, Opp. 1 and 2.