Ilmari Hannikainen (1892-1955)
Rauha
Äidin silmät
Kiitos
Det gäller
Valkoruusu
Canto funebre
Kuutamo
Kevtäyö
Iltatunnelma, op. é n° 1
Kehtolaulu, op. 3 n° 2
Mäenlasku, op. 3 n° 3
Abendständchen, op. 3a n° 2
Rannalla istuja, op. 5 n° 1
Vanha Iaulu, op. 5 n° 2
Under häggarna, op. 8 n° 1
Hemma, op. 8 n° 2
Erakkomaja, op. 8 n° 3
Hämärän laulu, op. 8 n° 4
Tule kanssani, op. 8 n° 5
Et minde med skonhed over, op. 9 n° 6
On syksyn kaikki tändet syttyneet, op. 8 n° 7
En Kärleksdikt, op. 8 n° 8
Orpotytön kehtolaulu, op. 8 n° 9
Ihmiset, op. 8 n° 10
Weneessä, op. 11 n° 1
Kehtolaulu sydämelleni, op. 11 n° 2
Liettualainen laulu, op. 13 n° 1
Lumitunnelma, op. 13 n° 2
Kyyneleet, op. 15 n° 1
Satu, op. 15 n° 2
Phoenix, op. 15 n° 3

Kirsi Tiihonen, soprano
Timo Riihonen, basse
Terhi Dostal, piano

Le compositeur finlandais Ilmari Hannikainen, également pianiste émérite (il fut l’élève d’Alfred Cortot à Paris et professeur à l’Académie Sibelius de 1939 à 1955), a écrit une centaine de mélodies sur des poèmes essentiellement finlandais et suédois. Nous en découvrons ici une trentaine dont les plus précoces furent composées alors que le jeune musicien n’avait pas 15 ans. Les quatre chants intitulés Vanhoista kätköistä témoignent à cet égard d’un talent exceptionnel. Ces courtes et belles mélodies tour à tour descriptives (course en traineau ; clair de lune ; nuit de printemps ; ciel étoilé…) ou introspectives (souvenirs d’enfance ; berceuse ; chagrin d’amour…) sont imprégnées de romantisme et d’impressionnisme sur une ligne pianistique fluide et perlée jouée avec délicatesse par Terhi Dostal. Elles sont interprétées avec expressivité par la soprano finlandaise Kirsi Tiihonen et son compatriote, la basse Timo Riihonen. Une belle réalisation qui suscite la curiosité sur l’œuvre de ce compositeur méconnu. (Gérard Martin)