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Format : 1 CD Durée totale : 01:13:48
Enregistrement : 20/11/2010 Lieu : Hambourg Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Troubadisc Référence : TRO1441 EAN : 4014432014418 Code Prix : DM020A
Année d'édition : 2012 Date de sortie : 09/09/2015
Genre : Classique
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Arthur Honegger (1855-1955)La Danse des Morts "Der Totentanz" (1938) pour récitant, solistes, chœur, orchestre et orgue, d'après un poème de Paul Claudel Introduction, dialogue Danse des morts Lamento Sanglots La résponse de Dieu Espérance dans la croix Affirmation Frank Martin (1890-1974)Requiem (1972), pour solistes, choeur, orchestre et orgue Introitus Kyrie Dies Irae Offertorium Sanctus Agnus Dei In Paradisum Lux Aeterna Christoph Bantzer, récitant Katherina Müller, soprano Kaja Plessing, alto Michael Connaire, ténor Stefan Adam, basse Jürgen Henschen, orgue Stephanie Daase, clavecin Kantorei St. Nikolai Hamburg Hamburger Camerata Matthias Hoffmann-Borggrefe, direction
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Initiative intéressante que ce couplage d’œuvres “religieuses” de deux compositeurs suisses de la même génération, liés au chef d’orchestre et mécène Paul Sacher. Conçu par Honegger et Claudel après "Jeanne au bûcher", l’oratorio "La Danse des Morts", œuvre des années noires 1938-1939, combine et fait alterner voix parlée, chant (chœur, soprano, alto, baryton) et orchestre. À travers un agencement savant de versets bibliques paraphrasés par le poète, c’est une méditation sur la faiblesse de l’homme, la mort et la résurrection, qui mêle tragique et burlesque. Cette interprétation déçoit, hélas : si C. Bantzer, récitant, prononce correctement le français, ses intonations laissent souvent une impression d’étrangeté et parasitent le texte. Orchestre, chœurs sont convaincants, mais les solistes vocaux paraissent mal assurés ou guindés. On est loin de l’enregistrement, pourtant daté, de Munch avec Panzéra et J-L Barrault ou de celui de Colomer avec Lambert Wilson. Dans le Requiem, dernier opus achevé de F. Martin, chef-d’œuvre d’une grande pureté, sobre, ascétique, mais empreint d’une grande luminosité, on retrouve ces mêmes défauts des voix solistes. L’enregistrement live de la création, dirigé par le compositeur (même s’il remania légèrement l’œuvre ensuite), ou la version dirigée par Klaus Knall restent préférables. (Bertrand Abraham)
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