Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Adagio pour violon et orchestre en mi majeur, K 261
Concerto pour violon n° 5 en la majeur, K 219
Concerto pour flûte, harpe et orchestre en do majeur, K 299

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Ouverture "Coriolan", op. 62
Triple Concerto pour violon, violoncelle, piano et orchestre en do majeur, op. 56
Symphonie n° 2 en ré majeur, op. 36
Symphonie n° 8 en fa majeur, op. 93

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Symphonie n° 4 en la majeur, op. 90 "Italienne"

Modest Moussorgski (1839-1881)
Chants et danses de la mort

Bedrich Smetana (1824-1884)
Ma Patrie

Antonín Dvorák (1841-1904)
Scherzo Capricioso, op. 66
Symphonie n° 7 en ré mineur, op. 70
Symphonie n° 8 en sol majeur, op. 88
Chants Bibliques, op. 99

Josef Bohuslav Foerster (1859-1951)
Symphonie n° 4 en do mineur, op. 54 "Pâques"

Vitezslav Novák (1870-1949)
Symphonie d'automne, op. 62
Poème symphonique "Pan", op. 43

Josef Suk (1874-1935)
Symphonie en do mineur, op. 27 "Asraël"
Poème symphonique "Ripening", op. 34

Claude Debussy (1862-1918)
La Mer
Nocturnes

Maurice Ravel (1875-1937)
Shéhérazade
Rhapsodie Espagnole

Richard Strauss (1864-1949)
Poème symphonique "Don Juan", op. 20

Sir Edward Elgar (1857-1934)
Introduction et Allegro pour cordes, op. 47

Ralph Vaughan Williams (1872-1958)
Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis

Walter Piston (1894-1976)
Toccata pour orchestre

Igor Stravinski (1882-1971)
Concerto pour piano et instruments à vent

Serge Prokofiev (1891-1953)
Suite Scythe, op. 20

Paul Hindemith (1895-1963)
Concert Philharmonique

Witold Lutoslawski (1913-1994)
Musique funèbre

Bohuslav Martinu (1890-1959)
Concerto grosso, H 263
Symphonie n° 1, H 289

Erwin Schulhoff (1894-1942)
Oratorio "Das kommunistische Manifest"

Miroslav Kabelac (1908-1979)
Symphonie n° 5 en si bémol mineur, op. 41 "Drammatica"

Isa Krejci (1904-1968)
Symphonie n° 1 en ré majeur
Symphonie n° 3 en ré majeur

Jaroslav Jezek (1906-1942)
Fantaisie pour piano et orchestre

Jan Novák (1921-1984)
Concerto pour 2 pianos et orchestre

Jiri Pauer (1919-2007)
Rhapsodie pour orchestre

Jindrich Feld (1925-2007)
Concerto pour orchestre

Jan Klusak (1934-)
Variations sur un thème de Gustav Mahler

Suzanne Danco, soprano
Libuse Domaninska, soprano
Josef Suk, violon
Josef Chuchro, violoncelle
Jan Panenka, piano
Alexandr Plocek, violon
Géza Novak, flûte
Karel Patras, harp
Ladislas Mraz, contrebasse
Jan Novak, piano
Eliska Novakova, piano
Vaclav Holzknecht, piano
Zdenek Jilek, piano
Smetana Quartet
Prague Philharmonic Choir
Josef Veleska, direction
Czech Philharmonic Orchestra
Prague Radio Symphony Orchestra
Karel Ancerl, direction

Revenu des camps de la mort, Karel Ancerl vécu sa résurrection en retrouvant l’opéra de Prague et l’Orchestre de la Radio quasi dès sa libération en 1945. En 1950, dix huit années prodigieuses allaient s’ouvrir pour recueillir l’acmé de son art. Il réforme l’Orchestre Philharmonique Tchèque sous l’œil bienveillant de Vaclav Talich. A l’art vif et coupant, absolument objectif d’Ancerl, Talich allait ajouter une densité expressive qui s’entendra dans Asraël, le chef d’œuvre de Josef Suk. Le flambeau était passé. Le disque microsillon naissant illustra d’abondance cette collaboration exigeante entre Ancerl et la Philharmonie Tchèque, Supraphon réglant une prise de son admirable de réalisme et éditant un grand nombre de disques devenus depuis des références intangibles, de la 9e de Mahler à l’Alexandre Nevski de Prokofiev en passant par Le Sacre du Printemps de Stravinski. Parallèlement la radio de Prague engrangea les concerts, et les conserva pieusement, les archivistes ayant conscience de l’importance historique d’un tel trésor, recopiant régulièrement les bandes afin qu’elles ne subissent pas les outrages du temps. C’est dans cette malle au trésor que Supraphon a été puiser pour éditer ce généreux coffret tombé littéralement du ciel. Deux buts, y révéler des œuvres que Supraphon n’avait pas gravées avec Ancerl – par exemple une prodigieuse Symphonie italienne d’une exactitude, d’une finesse rythmique inouïe, Supraphon l’avait confiée à Pedrotti (toute belle version d’ailleurs) - et donner un autre visage à des œuvres déjà gravées auxquelles le concert apporte une dimension supplémentaire : écoutez seulement Ma patrie. Une part congrue de cette manne a pu circuler sous certaines étiquettes (Praga, Mutlisonic, Panton), mais jamais dans des reports d’une telle qualité. Quelques perles : un Don Juan prodigieux d’élan, une Shéhérazade ravélienne qui envole Suzanne Danco, plus sublime encore qu’avec Ernest Ansermet, la 8e de Beethoven acérée, volcanique, les Chants et Danses de la Mort avec Leonard Mroz dans l’orchestration expressionniste d’Otakar Jeremias, Asraël et Maturation de Josef Suk, la Suite Scythe de Prokofiev, de stupéfiants Nocturnes de Debussy (Sirènes !!!!). Découvertes majeures, deux œuvres rares de Viteslav Novak, la bachique Symphonie Automnale et le mystérieux Pan. Un regret : que Supraphon n’est pas repris le Deuxième Concerto de Chopin avec Wilhelm Kempff… d’ailleurs les archives conservent largement de quoi composer un second volume tout aussi opulent et essentiel. (Discophiia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Karel Ancerl. One of the most important conductors of post-war Europe. A man who survived the Nazi concentration camps and the avowed anti-Semitism of communist Czechoslovakia. An artist who, through enormous patience and dedication, built the Czech Philharmonic into a world-class orchestra and introduced it successfully at the most important concert halls. From 2002 to 2008, Supraphon issued the highly acclaimed Ancerl Gold Edition with the bulk of his artistic legacy, containing nearly his complete studio recordings with the Czech Philharmonic on 48 CDs. But that was far from everything. Hidden in the archive of Czech Radio, there is a wealth of concert recordings that gives us a more complete picture of this conductor. From that treasury, on 15 CDs, Supraphon has selected repertoire of which studio recordings were not made; that repertoire covers a broad range from Mozart to works by Ancerl’s contemporaries. The recordings include masterpieces by Dvorák (Symphonies Nos. 7 and 8, Biblical Songs) and Suk (Asrael, Ripening), music by composers admired and promoted by Ancerl (Martinu Symphony No. 1 and Kabelác Symphony No. 5), and major works of the worldwide 20th-century repertoire (Debussy, Ravel, Strauss, Prokofiev etc.). The only exception of a “duplication” of a studio recording is Smetana’s Má vlast.