Franz Lehár (1870-1948)
Extraits de l'opéra "Tatjana"
Poème symphonique "Fever", pour ténor et orchestre
Poème symphonique "Il Guado", pour piano et orchestre
Concertino pour violon et orchestre
Ouverture de concert "Eine Vision, Meine Jugendzeit"
Valse "Donaulegenden"
Scène de ballet "Gypsy Feast"
Extrait de "Wo die Lerche singt"
Prélude religieux, extrait de "Rodrigo"
Scène fantastique "Ein Mädchennaus 1001 Nacht"
Musique de ballet, extrait de "Peter und Paul im Schlaraffenland"
Gavotte de Concet "Fata-Morgana"
Polka mazurka "Korallenlippen"
Resignation, extrait de "Fürstenkind"
suite de danse
Suite de ballet chinois
Ouverture "Die lustige Witwe"
Ouverture "Der Göttergatte"
Ouverture "Clo-clo"
Vieille valse d'amour viennoise
Valse "Wilde Rosen"
Valse "Grützner"
Valse "Adria"
Sonate pour piano en fa majeur
Sonate pour piano en ré mineur
Sonate pour piano en la bémol majeur
Aus längst vergang'ner Zeit
7 Karst Lieder
Aus eiserner Zeit
Erste Liebe
Der Thräne Silberthau, op. 63
Sehnsucht, heimlisches Verlangen
Die du mein alles bist
Das lockende Lied
Schau mich an, sei mir gut
Schillernder Falter
Ich liebe dich!
Frauenherez, du bist ein kleiner Schmetterling
Wenn eine schöne Frau befiehlt
Liebesglück
Getraümt
die ganze Welt dreht sich um die Liebe
Dir sing ich mein Lied
Die Näherin
Ruhe
ging da nicht eben das glück?
Ich hol' dir wom Himmel das Blau
Im boudoir
Nomm nicht mit, o Herbst
Trutzlied
Cycle " Die Liebe zog vorüber"
Ich hab' ein H1üglein im Polenland
Worüber
Sari
Nachtlieder Marsch
Komm, die Nacht gehört der Sünde

Robert Gambill, ténor
Heidi wolf, soprano
Gabriele Rosmanith, soprano
Iris Vermillion, mezzo-soprano
Jürgen Sacher, ténor
Brigitte Lindner, soprano
christian Elsner, ténor
Latica Honda -Rosenberg, violon
Volker Banfield, piano
Wolf Harden, piano
Cord Garben, piano
Radio-Philharmonia Hannover des NDR
Klauspeter Seibel, direction
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin
Michail Jurowski, direction

De 1996 à 2004, avec de nombreux interprètes, aujourd’hui pour certains disparus (Klauspeter Seibel, Michaïl Jurowski), le label CPO a édifié une sorte d’anthologie des œuvres les plus connues, en dehors des opérettes, qui firent le renom de Franz Lehár. Un impitoyable critique londonien des années 30 allait jusqu’à affirmer de sa plume acerbe que si Puccini était l’avorton de Verdi, Lehár était l’avorton de Puccini… Ce coffret offre l’occasion de réviser ce jugement et de découvrir un compositeur qui vaut mieux que la réputation qui lui fut faite. Compositeur autodidacte, néanmoins adoubé par Dvorák (1841-1904) et Fibich (1850-1900), Lehár fut d’abord violoniste virtuose avant d’être, sous l’influence et la quasi-obligation de son père, chef d’un orchestre militaire autrichien dans différentes garnisons (1888-1902) jusqu’à ce qu’il obtienne un premier succès avec "Kukuschka" (Tatjana en 1906). S’ensuivirent de nombreux autres succès dans le genre si populaire de l’opérette viennoise. Mais Lehár composa également quantité d’œuvres symphoniques, ouvertures, marches, valses, plus ou moins dérivées de ses opérettes, un poème symphonique pour piano et orchestre "Il Guado", un autre pour ténor et orchestre "Fieber", un Concertino pour violon et orchestre, deux Sonates et une Fantaisie pour piano, ainsi que plus d’une centaine de Lieder sur des textes d’auteurs variés, dont 39 sont ici interprétés. Un abondant livret de 110 pages présente ces différentes œuvres, les textes des Lieder et la biographie des interprètes. Orchestres et chefs alertes, solistes instrumentaux de qualité, notamment Volker Banfield, Cord Garben et Wolf Harden, chanteurs et chanteuses d’inégales qualités — les stridences de la coloratura — mais toutes et tous très investis, voilà qui constitue un ensemble dont les charmes quelque peu surannés mais toujours efficaces raviront les amateurs de musique savamment composée mais plus élégante que profonde. En demandait-on plus au compositeur de "La Veuve joyeuse" ? (Jacques-Philippe Saint-Gerand)

Operetta composers have a difficult lot: the more successful they are in their light genre, the more their reputation suffers with the serious guild, such as Franz Lehár. Yet just one look at his scores shows that he really was one of the great masters of his craft: the orchestral treatment and the harmonic garb are always of the utmost sophistication. And his symphonic works also feature ingenious musical means that we otherwise only know from Mahler or Strauss. Now you can get a taste of the "other" Lehár with his best orchestral works, his piano sonatas and his lieder.