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Diapason de novembre 2017 Critique de Jean-Claude Hulot Page n° 106
Format : 1 CD Durée totale : 01:02:13
Enregistrement : 2012-2013 Lieu : Stuttgart Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : CPO Référence : CPO777949 EAN : 0761203794928 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2017 Date de sortie : 06/09/2017
Genre : Classique
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Carl Reinecke (1824-1910) Concerto pour flûte, op. 283 Ballade pour flûte et orchestre, op. 228 Sonate pour flûte et piano, op. 167 "Undine" Sonatine pour flûte et piano, op. 108 n° 1
Tatjana Ruhland, flûte Eckart Heiligers, piano Orchestre Symphonique de la SWR Alexander Liebreich, direction
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 1909, année de la création d’Elektra et de la composition d’Erwartung est aussi celle où Carl Reinecke écrit son chant du cygne, la Ballade pour flûte et orchestre op. 288. Choquant ? Question de perspective, car s’il est vrai que l’importance du compositeur hambourgeois dans l’histoire de la musique ne peut le disputer ni à Strauss ni à Schönberg, il n’est pas interdit de se faire plaisir, un siècle plus tard, à l’écoute d’une musique qui puise ses racines chez Schumann et Mendelssohn. La pièce maîtresse de ce programme, qui, rassemble, sans constituer une intégrale, les principales œuvres pour flûte de Reinecke, souvent éparpillées par genre et mélangées à celles d’autres compositeurs, est la Sonate « Ondine », musique à thème - mais non à programme - inspirée par la ballade éponyme de La Motte-Fouqué. Elle permet à la talentueuse flûtiste Tatjana Ruhland de briller de mille feux, tant pas sa sensibilité que par sa maîtrise technique. Œuvre plus tardive, le Concerto vaut surtout par son mouvement lent, profondément belcantiste et d’une poignante mélancolie. Voilà qui vient démentir le qualificatif d’académique, trop souvent associé à la musique d’un classique profondément enraciné dans son siècle. (Yves Kerbiriou)  Tatjana Ruhland has been described as »the Paganini of the flute.« At the very latest since her debut at New York’s Carnegie Hall she has numbered among the most prominent artists performing on the flute. On the present program she dedicates herself to Carl Reinecke’s chamber and concertante flute compositions, all of which he composed during the second half of his life. Along with the Undine Sonata op. 167 for flute and piano, today his most frequently performed work, the recording features the two concertante works written by him when he was over eighty years old. Here the initial dominance of stylistic elements associated with Mendelssohn has yielded to a tonal language that is both electrifying and highly individual. Reinecke’s music is diatonic in design but so strongly pervaded by semitones and suspensions that it also continues to flow. The »build-up phase« of the concertante last movements is only one of the procedures hardly invented by Reinecke but very much loved by him.
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