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Format : 1 CD Durée totale : 01:14:13
Label : Northern Flowers Référence : NFPMA99104 EAN : 4607053326123 Code Prix : DM016A
Date de sortie : 03/05/2017
Genre : Classique
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Boris Tichtchenko (1939-2010) Sonate pour piano n° 1, op. 3 Sonate pour piano n° 2, op. 17 Egosuite, op. 6 Trois énigmes, op. 19 n° 1 Trois Polyphonies, op. 19 n° 2
Dinara Mazitova, piano Boris Tichtchenko, piano
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 Le label Northen Flowers qui a pour vocation de nous fait découvrir un répertoire russe moderne et contemporain méconnu, publie deux volumes consacrés au pianiste et compositeur Boris Tichtchenko (1939-2010), auteur d’une œuvre assez abondante comprenant 9 symphonies (Pas plus, pas moins), poèmes symphoniques, musique de chambre et concertos. Ces deux volumes documentent l’œuvre pour piano : 4 sonates, et quelques pièces isolées. Suivront sans doute d’autres volumes regroupant les sept sonates restantes (Surtout les ambitieuses sept et huitième). Nourri au conservatoire de Leningrad, Tichtchenko réinvestit naturellement dans sa musique les influences de ses ainés : ses professeurs Galina Ustvolskaya et Dimitri Chostakovitch auprès duquel il approfondira les techniques de composition. La Première et la Seconde Sonates (dédiées respectivement à Chostakovitch et à la pianiste Maria Yudina) composées pendant les années d’étude témoignent à la fois de l’attachement et de l’admiration de Tichtchenko vis à vis du professeur bien-aimé. En trois ou quatre mouvements, elles sont un vigoureux mélange de dithyrambes et de figures récurrentes (ostinati), associées à des rebondissements rythmiques secs et imprévus. Les affects sont calqués sur ceux du maître (Mélancolie, sarcasmes, ironie, brutalité). Les arômes du thé russe et les affres de la caféine. Tichtchenko montre dans ses compositions qu’il a aussi beaucoup étudié et joué les classiques. Bach évidemment (Les 3 brefs "Polyphonudes" sont des études polyphoniques), mais aussi ses presque contemporains (Les 3 "Riddles" et "l’Egosuite" évoquent les pièces pour enfants de Prokofiev et Bartók). La jeune pianiste russe Dinara Mazitova sous une apparence frêle et proustienne masque une endurance et une robustesse de jeu à toute épreuve, nécessaire à l’éclairage de cette musique corsée, puissamment idiomatique, intellectuelle et virtuose. (Jérôme Angouillant)

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