Bach Sonates pour viole de gambe et clavecin Cunningham Egarr - AVIE2491 - AVIE Records

Avec un sens de l'aventure joyeux et un esprit vif et curieux, la musique de Cunningham et Egarr, dans ces trois Sonates pour viole de gambe et clavecin de Bach, met l’accent sur la respiration, la conscience, l'écoute profonde, le pouvoir spirituel de la musique. L’alliage de la sonorité de la viole à celle du clavecin s’apparente en effet à une union mystique. Ces sonates rappellent la souplesse et l’éloquence des parties instrumentales obbligato des Passions et des cantates de Bach. Leur style évoque même parfois certaines des plus belles pages chambristes de Telemann. Ces sonates ont une texture contrapuntique à trois voix répartie entre deux instruments: le clavecin se charge de deux voix, la viole de la troisième. Pourtant, Bach n’a utilisé ici aucune des possibilités polyphoniques ou par accords de la viole (sauf pour un passage et les cadences). Cunningham nous propose aussi ici deux transcriptions pour clavecin et viole de gambe: la première d’une sonate en trio pour orgue et la seconde d’une Allemande de la Partita pour flûte. De quoi voir Bach non comme un exercice contrapuntique mais comme un sommet intellectuel et technique à conquérir. (Mathieu niezgoda)

Legends of the period-performance community Sarah Cunningham and Richard Egarr need little introduction with their contributions to recorded music garnering critical acclaim from early music afficionados across the decades. They join forces for their AVIE Records debut recording of J.S. Bach’s celebrated Sonatas for Viola da Gamba and Harpsichord together with Cunningham’s dazzling Organ Trio Sonata and Flute Partita arrangements to conclude the programme. The Gamba Sonatas have long-established themselves as a staple in the cello/gamba repertoire, notably extending their fame into popular culture with the Adagio from Sonata No. 3 featuring (alongside with Bach’s solo suites) in Anthony Minghella’s 1990 BAFTA award-winning movie “Truly, Madly, Deeply”, starring Alan Rickman and Juliet Stephenson.