Frédéric Chopin (1810-1849)
12 Etudes, op. 10
12 Etudes, op. 25
Prélude en do majeur, op. 28 n° 1
Berceuse en ré bémol majeur, op. 57
Valse en mi bémol majeur, op. 18
Valse en ré bémol majeur, op. 64 n° 1
Fantaisie-Impromptu en do dièse mineur, op. 66

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Scherzo, extrait de "A Midsumer Night's Dream" (trans. pour piano E. Hutcheson)

Bedrich Smetana (1824-1884)
Polka n° 3 en fa majeur, extrait des Danses tchèques, livre 1

Léo Delibes (1836-1891)/Ernö von Dohnányi (1877-1960)
Valse extrait de "Naïla"

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Sérénade extrait de "Don Giovanni" (arr. W. Backhaus)

Franz Schubert (1797-1828)
Marche militaire en mi bémol majeur, D 733 n° 3 (arr. W. Backhaus)

Franz Schubert (1797-1828)/Franz Liszt (1811-1886)
Soirée de Vienne n° 6 en la majeur, S 427 n° 6

Franz Liszt (1811-1886)
Walderauschen n° 1, S 145
Libesträume n° 3, S 541
Rhapsodie hongroise n° 2 en do dièse mineur, S 244 n° 2

Robert Schumann (1810-1856)/ Franz Liszt (1811-1886)
Widmung, S 566

Robert Schumann (1810-1856)
Aufschwung n° 2, extrait de Fantasiestücke, op. 12
Traumes Wirren n° 7, extrait de Fantasiestücke, op. 12
Nachtstück en fa majeur, op. 23 n° 4
Fantaisie en do majeur, op. 17

Isaac Albéniz (1860-1909)
Triana n° 3, extrait de Iberia, livre 2

Isaac Albéniz (1860-1909)/Leopold Godowsky (1870-1938)
Tango, op. 165 n° 2

Moritz Moszkowski (1854-1924)
Caprice espagnole, op. 37

Wilhelm Backhaus, piano

La Sérénade de Don Giovanni par Backhaus, vous connaissez ? Sa propre transcription, fabuleuse, ornementée avec un chic fou, et jouée avec un tel esprit ! C’est l’autre visage de cet apôtre de Beethoven qui jeune homme fut fêté pour sa virtuosité et virtuose il l’était, doigts étourdissants qui emportaient le clavier. Il adorait transcrire à ses mesures des pièces de caractère : la Marche militaire en mi bémol de Schubert est irrésistible. Pas une note de Beethoven dans ce double album, mais des Liszt stupéfiants (la Deuxième Rapsodie hongroise !), Triana d’Albeniz joué serrée, le Caprice espagnol de Moszkowski diabolique, une Polka de Smetana où il ébroue littéralement son clavier et d’autres pièces qui rappellent quel fabuleux pianiste d’estrade fut le jeune allemand. Deux opus majeurs au milieu de ces gemmes : une Fantaisie de Schumann intense, tenue, intériorisée, dont le chant final semble résonner d’un autre monde, et, miracle de style, en 1928 une intégrale des Etudes de Chopin qui ne s’est jamais démodée, technique parfaite, jeu léger, de l’élégance partout et des visions aussi : Backhaus sait que ce sont d’abord des poèmes. Quel ensemble stupéfiant qui change drastiquement le visage d’un pianiste que d’aucun peinèrent à imaginer en jeune-homme capable de toutes les audaces (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Wilhelm Backhaus (1884–1969) left a 60-year recorded legacy which began in 1908, but the champion of Beethoven and Brahms we know from his later years performed a much wider repertoire before the war. This set focuses on this more ‘romantic’ repertoire – his Chopin études from 1928 were the first complete recorded cycle and still astonish with their virtuosity. His Schumann Fantasy is another landmark recording, the 78rpm era benchmark, and what a delightful surprise it is to hear him in his own spectacular transcriptions or in works by Albéniz and Moszkowski.