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Format : 2 CD Durée totale : 01:57:05
Label : Claves Référence : CLA2916/17 EAN : 7619931291628 Code Prix : DM029A
Année d'édition : 2009 Date de sortie : 01/11/2009
Genre : Classique
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Heitor Villa-Lobos (1887-1959)Trio pour piano n° 1 I. Allegro non troppo II. Andante sostenuto III. Scherzo: Vivace IV. Allegro troppo e Finale Trio pour piano n° 3 I. Allegro con moto II. Assai moderato III. Allegretto spiritoso IV. Finale: Allegro animato Oscar Lorenzo FernándezTrio Brasileiro I. Allegro maestoso II. Canção: Andante molto moderato III. Scherzo: Presto IV. Finale: Allegro Heitor Villa-Lobos (1887-1959)Trio pour piano n° 2 I. Allegro moderato II. Berceuse: Andantino calmo III. Scherzo: Allegro vivace spiritoso IV. Finale: Molto allegro Damocles Trio
Adam Kent Airi Yoshioka Sibylle Johner
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 Les excellents musiciens du cosmopolite Trio Damocles, fondé en 1996, semblent vouloir se spécialiser dans la musique latine. Après une incursion remarquée dans l’univers de Joaquín Turina, c’est avec un double album «100 % brasileiro» qu’ils font une nouvelle fois la preuve de leur grand talent. Le pari discographique peut d’autant mieux être considéré comme réussi que le choix de quatre trios (pour piano, violon et violoncelle), de forme bien traditionnelle (quatre mouvements ordonnés selon un plan très attendu), composés en l’espace de treize ans par deux compositeurs cariocas à la renommée inégale, a le mérite de la cohérence et de la fraîcheur. Mais si le méconnu Lorenzo Fernández (1897-1948) – dont le Trio Brasileiro (1924) met en valeur, «avec beaucoup de talent, d’enthousiasme et de finesse, les mélodies populaires de son pays» (Etienne Barilier) – n’a pas à rougir d’être associé au génial Heitor Villa-Lobos (1887-1959), c’est aussi parce que ce dernier n’est pas représenté dans ce qu’il a écrit de plus magistral. Le beau Premier trio (1911), œuvre un peu verte d’un Villa-Lobos de vingt-quatre ans, baigne dans l’intensité et la passion, teintée par moments d’une sorte de souffrance fiévreuse, trop fugitive pour imprimer un style et composer un univers. Le Deuxième trio (1915), à propos duquel la notice a raison d’évoquer Debussy et Fauré, démontre des qualités de construction harmonique et d’inventivité mélodique, mais ne marque pas au-delà de l’atmosphère pleine de mystère et de charme qu’il parvient à créer. Il faut attendre le Troisième trio (1918), davantage digne des quatre premiers quatuors à cordes de la même époque, pour entendre plus distinctement s’épanouir, à travers les entrelacs de rythmes, l’intensification du discours musical et les transformations multiples de la tonalité, le génie propre du compositeur brésilien.
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