Olga BOCHIHINA
Canto Ostinato, pour deux theremins, piano et percussion

Caspar Johannes WALTER
Vakuum-halluzinationen, pour deux theremins, violon et violoncelle

Nicolaus Richter de Vroe
Thereminskie Ostrova (Les îles de theremin), pour deux theremins, piano et percussion

Michael Hirsch (1958-)
Rezitativ und arie, pour deux theremins, violon, violoncelle, piano et percussion

Juliane Klein
Se vuoi, pour theremin, violon, violoncelle, piano et percusion

Vladimir NIKOLAEV
Cherno-belaja muzyka (Musique en noir et blanc), pour deux theremins, violon, violoncelle, piano et percussion

Moritz Eggert
The son of the daughter of Dracula versus the incredible Frankenstein monster (from outer space), pour deux theremins, violon, violoncelle, piano et percussion

Iraida YUSUPOVA
Kitezh-19, pour theremin et bande

Lydia Kavina, theremin
Barbara Buchholz, theremin
Ensemble de chambre Neue Musik Berlin

En 1919, le jeune directeur du Laboratoire des Oscillations électriques de l’Institut de Physique de l’Université de Petrograd, Léon Theremin, inventa un appareil qui sans aucun contact physique de la part de l’utilisateur (comme en pinçant une corde sur un violon, ou en enfonçant une touche sur un piano, par exemple) produisait des sons. Le thérémine, composé d’un boitier électronique équipé de deux antennes, est l’un des premiers instruments de musique électronique. Dans sa version la plus connue aujourd’hui, il s’agit de contrôler la hauteur de la note, de la main droite, en faisant varier sa distance par rapport à l’antenne verticale. L’antenne horizontale, en forme de boucle, est utilisée pour faire varier le volume. Le thérémine fut notamment utilisé par Edgar Varèse. Ce disque montre la fascination qu’exerce encore de nos jours sur certains jeunes compositeurs cet instrument, sans qui les Ondes Martenot n’auraient sans doute pas existé. Un disque étonnant où l’on trouve des pièces immédiatement « emballantes » comme le Cherno-belaja muzyka (black-and-white music) de Vladimir Nikolaev où l’on s’imagine des choses pour le moins bizarres… Les deux « magiciennes-theremistes » allemandes, accompagnées d’un ensemble de chambre, créent ici les œuvres de huit compositeurs contemporains allemands et russes. Le résultat est ce disque fascinant, constamment explosif, éruptif même… ! (Pierre-Yves Lascar)