Lou Harrison (1917-2003)
Concerto in Slendro (1961)
Main Bersama-Sama (1978)
Threnody for Carlos Chavez (1979)
Serenade for Betty Freeman and Franco Assetto (1978)
String Quartet Set (1978–9)
Suite for Percussion (1942)

Daniel Kobialka, violon
Machiko Kobialka, tack piano I
James Barbagallo, tack piano II
Patricia Jennerjohn, célesta
Don Marconi, percussion
Jerome Neff, percussion
Robert Hughes, direction
Scott L. Hartman, cor
Gamelan Sekar Kembar
Susan Bates, violon
Gamelan Sekar Kembar
Lou Harrison, suling
Gamelan Sekar Kembar
Kronos Quartet

David Harrington, violon
John Sherba, violon
Hank Dutt, alto
Joan Jeanrenaud, violoncelle

The Manhattan Percussion Ensemble
Paul Price, direction

Lou Harrison est né dans l’Oregon, à Portland mais migra avec ses parents en Californie à l’âge de neuf ans. Chaque année, les parents changent d’agglomération, privant le petit Lou d’amitiés durables avec des enfants de son âge. Celui-ci se réfugie plutôt dans les bouquins qui l’accompagneront tout au long de sa vie. Il en aura toujours au moins deux sur son bureau de travail. Mais il choisira pourtant la voie de la musique. En 1935, il entre au lycée de l’Etat de San Francisco. En réalité, il s’intéresse très vite à la musique ancienne, joue de la flûte à bec, du clavecin et chante dans un groupe qui chante le madrigal. Il bénéficie de leçons privées avec Henry Cowell, qui lui fait découvrir l’univers des musiques du monde. Les œuvres interprétées sur le présent disque reflètent largement leur influence sur le travail compositionnel de Harrison : le Concerto in Slendro, qui date de 1961 comme Main Bersama-Sama de 1978 nous plongent véritablement dans une Asie presque imaginaire. Harrison utilise des combinaisons instrumentales très originales, le violon avec le gamelan, le cor français avec le gamelan, etc. La flûte indonésienne devient aussi un instrument soliste à part entière dans la Serenade for Betty Freeman et Franco Asseto. Ce disque donne à entendre cependant d’autres influences et réflexions sur les combinaisons sonores. Ainsi, La Suite pour percussions de 1942 peut être considérée comme le point culminant d’une période pendant laquelle Harrison s’intéressa énormément aux instruments à percussions. Par ailleurs, le Quatuor à cordes (1978-79) prend racine au Moyen-Age, le premier mouvement est en effet un thème et variations sur la « Chanson de Palestine » du Minnesänger Walter von der Vogelweide. (Pierre-Yves Lascar)

Lou Harrison est né dans l’Oregon, à Portland mais migra avec ses parents en Californie à l’âge de neuf ans. Chaque année, les parents changent d’agglomération, privant le petit Lou d’amitiés durables avec des enfants de son âge. Celui-ci se réfugie plutôt dans les bouquins qui l’accompagneront tout au long de sa vie. Il en aura toujours au moins deux sur son bureau de travail. Mais il choisira pourtant la voie de la musique. En 1935, il entre au lycée de l’Etat de San Francisco. En réalité, il s’intéresse très vite à la musique ancienne, joue de la flûte à bec, du clavecin et chante dans un groupe qui chante le madrigal. Il bénéficie de leçons privées avec Henry Cowell, qui lui fait découvrir l’univers des musiques du monde. Les œuvres interprétées sur le présent disque reflètent largement leur influence sur le travail compositionnel de Harrison : le Concerto in Slendro, qui date de 1961 comme Main Bersama-Sama de 1978 nous plongent véritablement dans une Asie presque imaginaire. Harrison utilise des combinaisons instrumentales très originales, le violon avec le gamelan, le cor français avec le gamelan, etc. La flûte indonésienne devient aussi un instrument soliste à part entière dans la Serenade for Betty Freeman et Franco Asseto. Ce disque donne à entendre cependant d’autres influences et réflexions sur les combinaisons sonores. Ainsi, La Suite pour percussions de 1942 peut être considérée comme le point culminant d’une période pendant laquelle Harrison s’intéressa énormément aux instruments à percussions. Par ailleurs, le Quatuor à cordes (1978-79) prend racine au Moyen-Age, le premier mouvement est en effet un thème et variations sur la « Chanson de Palestine » du Minnesänger Walter von der Vogelweide.