Malcolm Arnold (1921-2006)
Concerto pour orgue, op. 47

Béla Bartók (1881-1945)
Musique pour cordes, percussion et célesta, BB 114, Sz 106

Arnold Bax (1883-1953)
The Garden of Fand

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie n° 3 en mi bémol majeur, op. 55 "Eroica"

Max Bruch (1838-1920)
Kol Nidrei

George Butterworth (1885-1916)
Rhapsodie "A Shropshire Lad"

Jeremiah Clarke (1674-1707)
Suite en ré majeur

Leo Delibes (1836-1891)
Suite de ballet "Sylvia"
Suite de ballet "Naila"
Suite de ballet "Coppelia"

Ernö von Dohnányi (1877-1960)
Variations sur une berceuse, op. 25

Sir Edward Elgar (1857-1934)
Symphonie n° 1 en la bémol majeur, op. 55
Ouverture "Alassio", op. 50

Manuel de Falla (1876-1946)
Danse rituelle du feu, extrait de "L'Amour Sorcier"

George Gershwin (1898-1937)
Ouverture cubaine

Gustav Holst (1874-1934)
Ouverture "The Perfect Fool"

Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Danse macabre, op. 40
Valse-Caprice, op. 76 "Wedding Cake"

Jean Sibelius (1865-1957)
Le retour de Lemminkäinen

Sir Charles Villiers Stanford (1852-1924)
Songs of the Fleet, op. 117

Igor Stravinski (1882-1971)
Circus Polka

Ralph Vaughan Williams (1872-1958)
Symphonie n° 6 en mi mineur
The Lark Ascending

Sir William Walton (1902-1983)
Ouverture "Portsmouth Point"

Ermanno Wolf-Ferrari (1876-1948)
Suite n° 2, extrait de "I gioielli della Madonna"

London Philharmonic Orchestra
Sir Adrian Boult, direction

Le Philharmonic aura été son dernier orchestre en tant que directeur musical. En 1957, Boult renonçait à tout poste officiel, se voulant libre de toute attache, mais il retrouvera son cher orchestre au studio d’enregistrement bien des fois, réalisant son ultime enregistrement avec lui. C’est cette épopée que narre la jolie petite boite éditée par l’orchestre, reprenant dans des transferts d’après les microsillons originaux quelques moment saillants de sa discographie prise dans les années Decca comme dans les années PYE ou HMV. On admirera le feu de sa direction dans l’Héroïque de Beethoven qui rappelle qu’il fut l’élève de Nikisch, le tumulte inextinguible de la Sixième Symphonie de son ami Ralph Vaughan Williams. La rigueur et l’élégance de sa battue pour les musiques de ballets magnifient des pages choisies de Sylvia et de Coppelia, les anglais ont la part belle avec une mythique Première Symphonie d’Elgar, beaucoup d’autres choses que domine un fabuleux Garden of Fan d’Arnold Bax. Rareté, la Musique pour cordes, Percussion et célesta dont il dirigea la première anglaise, gravure Pye assez rare qu’on peut enfin entendre. Ce n’est pas le moindre apport de cette anthologie dont les reports soignés apportent autant d’éclairages nouveaux à un legs discographique que la France snobe encore. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)