Ludwig van Beethoven (1770-1827)
32 Variations pour piano en do mineur sur un thème original, WoO 80
Sonate pour piano n° 8, op. 13 "Pathétique"
Sonate pour piano n° 14, op. 27 n° 2 "Clair de lune"
Sonate pour piano n° 21 "Waldstein", op. 52
Sonate pour piano n° 23, op. 57 "Appasionata"

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano n° 21, KV 467

Frédéric Chopin (1810-149)
Sonate pour piano n° 2, op. 35
Quatre Ballades
Quatre Scherzi
Etudes, op. 10
Etudes, op. 25
Nouvelles études
19 valses
Quatre impromptus
Polonaises
Polonaises de jeunesse
Fantaisie sur des airs polonais, op. 13 /Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Fantaisie chromatique et fugue
Concerto italien
Chaconne
Prélude et fugue pour orgue en ré mineur

Robert Schumann (1810-1856)
Carnaval de Vienne, op. 26
Kinderszenen, op. 15
Carnaval, op. 9
Arabesque, op. 18
Etudes symphoniques, op. 13

Johannes Brahms (1833-1897)
Variations Paganini, op. 35
Variations Haendel, op. 24

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Etude, op. 104 n° 1
Romance sans paroles "Le mariage des Abeilles"

Alexandre Borodin (1833-1887)
Scherzo

Sergei Rachmaninov (1873-1943)
Etudes-tableaux, op. 33
Polka de W.R.
Prélude en mi majeur (trans. de J.S. Bach)
Liebesfreud (trans. de F. Kreisler)

Sergio Fiorentino, piano
The London Mozart Ensemble
Mervyn Vicars, direction
The Guilford Philharmonic
Vernon Handley, direction

Fiorentino est un des plus grands pianistes italiens mais il a été très mal servi par le disque. Après avoir enregistré pour divers petits labels anglais, il se tiendra éloigné des studios pendant une trentaine d'années avant de signer une série d'enregistrements magnifiques dans les années 90 regroupés dans un coffret "the Berlin Recordings" que tout amateur de piano devrait connaitre. Les disques qui paraissent aujourd'hui reprennent des archives devenues introuvables. Les bandes originales n'existent plus toujours, et les transferts souffrent parfois d'une qualité sonore inégale qui réserve ce coffret aux collectionneurs. Mais ceux-ci seront amplement comblés par le style du pianiste. Doté d'une technique transcendante, il fait de chaque œuvre un véritable feu d'artifice. Plus personne n'oserait jouer Chopin de cette façon héroïque, n'hésitant pas à varier les tempi (les fulgurantes accélérations dans les passages brillants des Ballades), arrangeant au passage la fin de l'Etude révolutionnaire. Les mouvements rapides ont tendance à être très rapides (finale ébouriffant de la Sonate Appassionata), les mouvements lents contrôlés et lyriques (Marche funèbre de Chopin). Impossible ici de parler de tout, mais on retiendra en particulier la Chaconne de Bach qu'il arrange lui-même et les grands cycles de variations de Schumann et Brahms qui conviennent à la flamboyance de Fiorentino - probablement une des meilleures versions des Variations Paganini. (Thomas Herreng)