Domenico Scarlatti (1685-1757)
Andante en ré majeur, K 177 (L 364)
Vivo en ré majeur, K 178 (L 162)
Allegro en sol mineur, K 179 (L 177)
Allegro Vivo en sol majeur, K 180 (L 272)
Allegro en la majeur, K 181 (L 194)
Allegro en la majeur, K 182 (L 139)
Allegro en fa mineur, K 183 (L 473)
Allegro en fa mineur, K 184 (L 189)
Andante en fa majeur, K 185 (L 173)
Allegro en fa majeur, K 186 (L 72)
Allegro en fa mineur, K 187 (L 285)
Allegro en la mineur, K 188 (L 239)
Allegro en si bémol majeur, K 189 (L 143)
Allegro en si bémol majeur, K 190 (L 250)
Allegro en ré mineur, K 191 (L 207, P 18)
Allegro en mi bémol majeur, K 192 (L 216)
Allegro en mi bémol majeur, K 193 (L 142)
Andante en fa majeur, K 194 (L 28)
Vivo en fa majeur, K 195 (L S18)
Allegro en sol mineur, K 196 (L 38)
Andante en si mineur, K 197 (L 147)
Allegro en mi mineur, K 198 (L 22)
Andante moderato en do majeur, K 199 (L 253)
Allegro en do majeur, K 200 (L 54)
Vivo en sol majeur, K 201 (L 129)
Allegro en si bémol majeur, K 202 (L 498)
Vivo non molto en mi mineur, K 203 (L 380)
Allegro en fa mineur, K 204a
Allegro Allegro Allegrissimo en fa mineur, K 204b
Vivo en fa majeur, K 205 (L S23)

Christoph Ullrich, piano

Le pianiste allemand propose le cinquième volume de son intégrale des Sonate de Scarlatti. Il est amusant de songer que celles-ci furent, pour la plupart, composées comme des essercizi ! Il faut “des doigts” pour jouer cette musique et plus encore un esprit affûté, un sens des couleurs et de la justesse des rythmes, un tempérament pour tout dire. Christoph Ullrich fait preuve d’un humour certain quand il “raconte” ce que nous dit chaque sonate, conçue comme un monde clos. L’articulation est splendide, les accents ne sont jamais forcés, les contrastes menés avec justesse. C’est un piano qui rebondit et sait danser, mais aussi faire preuve de nostalgie. L’interprète ne songe pas à retrouver la pâte sonore du clavecin. Il transpose son imaginaire sur un Steinway magnifiquement bien réglé. En effet, il possède une réelle densité, un grain dans les basses et le médium. Les aigus piquants mais nullement agressifs chantent avec beaucoup de lumière. Tout le matériau est ainsi réuni pour que l’on goûte à la diversité des timbres, mais surtout aux audaces harmoniques de Scarlatti. Les changements incessants, l’intranquillité propre de cette musique fascine et peu de pianistes ont ainsi transcendé l’expression de la joie de vivre qui porte l’œuvre pour clavier de Scarlatti. Ce nouveau volume est à marquer d’une pierre blanche. En bonus, le clarinettiste Ib Hausmann propose la pièce Scarlark, une improvisation dans l’esprit ou la suggestion d’un Scarlatti transposé à son instrument. Etonnant et bien vu. (Jean Dandrésy)

The pianist Christoph Ullrich has tested positive for Scarlatti and is quarantining at home for three months to prepare for the next wave. The Scarlatti virus is extremely infectious. A person infected with it can easily infect up to 100 other people. Previous releases from TACET’s complete edition of Scarlatti are regarded as particularly dangerous superspreader events. Symptoms include continuous listening to these recordings, sleeplessness and a good mood. The producer is said even to have shown signs of mental confusion. Gerd Finkenstein knows this material intimately and has been present at all the recording sessions in this TACET series with his concert grand. Even such a large instrument does not offer sufficient protection: Finkenstein has also tested positive. He said, “I can no longer sleep at night, I toss and turn from one side to the other and keep waking up in a good mood.” The illness originates not in China, as many maintain, but from Italy, either from Parma or Venice, maybe even both cities, according to Thomas Seedorf, chief virologist of the TACET series. He advices sticking rigidly to the “Hands-Face-Space”, or H-F-S rules - Hi-Fi-Superiority. Thomas Seedorf: "Don’t read this information! It’s incendiary. If you have already read it, contact the Ministry for Musical Health and follow the instructions you are given."