Robert Volkmann (1815-1883)
Quatuor à cordes n° 1 en la mineur, op. 9
Quatuor à cordes n° 2 en sol mineur, op. 14
Quatuor à cordes n° 3 en sol majeur
Quatuor à cordes n° 4 en mi mineur, op. 35
Quatuor à cordes n° 5 en fa mineur, op. 37
Quatuor à cordes n° 6 en mi bémol majeur, op. 43
Trio pour piano et cordes en fa majeur, op. 3
Trio pour piano et cordes en si bémol mineur, op. 5

Quatuor de Mannheim

Alfred Oppelcz, violon
Claudia Hohorst, violon
Niklas Schwarz, alto
Armin Fromm, violoncelle

Trio Beethoven Ravensburg

Inge-Susann Römhild, piano
Ulrich Gröner, violon
Susanne Eychmüller, violoncelle

Quelle bonne idée de rééditer ces quatre CD enregistrés il y a déjà vingt-cinq ans. Volkmann fait partie de ces figures du romantisme germanique demeurées dans l’ombre des grands noms de leur temps. Pourtant cet austro-hongrois qui fit l’essentiel de sa carrière à Budapest fut l’ami de Brahms et gagna par sa musique de chambre l’estime de Liszt et Bulow. De fait ses deux trios avec piano tout comme ses six quatuors à cordes qui constituent ensemble l’essentiel de ce corpus méritent plus qu’une oreille simplement attentive. Une écriture toujours très maîtrisée, un sens des proportions et une inspiration jaillissante justifient assurément que ces œuvres aujourd’hui méconnues reprennent place au répertoire. Elles bénéficient ici d’une interprétation de grande classe, le quatuor de Mannheim leur apportant autant d’attention que s’il s’agissait des quatuors de Beethoven ou Brahms, tout comme l’excellent trio de Ravensburg. C’est bien là le meilleur moyen de réhabiliter Volkmann, musicien modeste à qui il n’a manqué que de composer au moins une œuvre devenue célèbre, comme ce fut le cas par exemple de Max Bruch. Saisissez l’occasion de réparer cette injustice de la postérité, vous ne serez pas déçus… (Richard Wander)

Discoveries are always fun – as the members of the cpo listening audience have known for many years now! However, even we were surprised by the acclaim and enthusiasm that accompanied our Robert Volkmann releases. His string quartets are distinguished by compositional-technical mastery, creative powers of imagination, and harmonic sophistication, and the absolutely breathtaking interpretation by the Mannheim String Quartet lends the whole a special finishing touch. The enthusiasm expressed in the Frankfurter Rundschau beyond all doubt applies to our complete recording: »If the quartets were by Brahms, they would be counted among the highly esteemed works of the nineteenth century. The Mannheim String Quartet plays precisely, profoundly, and rousingly.« Even though Volkmann’s two piano trios from the years 1842-43 and 1850 are relatively early works, they rank with his best compositions.