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Diapason de mars 2009 Critique de Jean-Claude Hulot
Format : 1 CD Durée totale : 01:16:52 Prise de son : Stereo
Label : Sterling Référence : CDS1075 EAN : 7393338107521
Année d'édition : 2008 Date de sortie : 20/04/2009
Genre : Classique
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Joseph Joachim Raff (1822-1882) La fée d'amour, morceau caractéristique de concert, op. 67 Suite pour violon seul et orchestre, op. 181 Concerto pour violon et orchestre n° 1 en si mineur, op. 161
Tobias Ringborg, violon Orchestre Symphonique de l'Opéra de Norrlands Andrea Quinn, direction
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Trois œuvres concertantes de marque du compositeur germano-suisse Joseph Joachim Raff : la ravissante Fée d’Amour, un genre de poème symphonique qui fait rappelle stylistiquement les symphonies de Tchaikovski, ou bien, avant l’heure, Lalo et Saint-Saëns, ainsi que son imposant Concerto pour violon, enregistré ici pour la première fois dans sa version originale des Editions Nordstern, et la Suite pour violon et orchestre, composée pour le grand Hugo Heermann.  Joseph Joachim Raff est un compositeur germano-suisse, né le 27 mai 1822 à Lachen en Suisse et décédé le 24 juin 1882 à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne. Fils d'un père allemand originaire du Wurtemberg et émigré en Suisse et d'une mère suisse originaire de Schwyz, il devient instituteur dès 1840. Devenu ami du Maître de Chapelle de Zürich Franz Abt, il décide de devenir compositeur en autodidacte et envoie ses premières pièces pour piano à Felix Mendelssohn-Bartholdy qui les recommande vivement à son éditeur en 1843. En 1845, Raff fait la connaissance de Franz Liszt qui l'invite en Allemagne. Il devient son secrétaire particulier de 1850 à 1856. C'est également à cette période qu'il devient l'ami de Hans von Bülow qui deviendra l'un des chefs d'orchestre les plus renommés de son temps. Après cette date, il donne des leçons de piano et d'harmonie afin de gagner sa vie. En 1877, nommé premier directeur du Hochsches Konservatorium de Francfort-sur-le-Main, il donne des cours de composition à Edward MacDowell notamment. Sa première Symphonie obtient le Premier Prix de la Wiener Gesellschaft der Musikfreunde, devançant les symphonies de compositeurs réputés tels que Carl Reinecke ou Robert Volkmann.

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