Giacomo Puccini (1858-1924)
Tosca, opéra en 3 actes

Sonya Yoncheva, soprano (Floria Tosca)
Vittorio Grigolo, ténor (Mario Cavaradossi)
Roman Burdenko, basse (Baron Scarpia)
Nicolo Ceriani, baryton (Sciarrone)
Georgi Manoshvili, basse (Cesare Angelotti)
Carlo Bosi, ténor (Spoletta)
Dario Giorgele, basse (Un geôlier)
Erika Zaha, voix d'enfant (Un sacristain)
Chorus of the Arena di Verona
Roberto Gabbiani, direction
Orchestra of the Arena di Verona
Francesco Ivan Ciampa, direction
Hugo de Ana, mise en scène

Arène de Vérone oblige, le spectacle réglé par Hugo de Ana reste de pure tradition, mais se signale par une direction d’acteur que la caméra de Tiziano Mancini aura saisie avec plus d’acuité que le spectateur n’aura pu le faire ; il en aura été remboursé par la magnificence des décors, la beauté des costumes. "Tosca" dans son jus en somme, mais pas tout à fait comme Puccini aura pu la voir et surtout l’entendre. Sonya Yoncheva se fait d’abord tigresse amoureuse avant que diva, la voix en s’amplifiant a pris un vibrato qu’elle assume avec panache. Conséquence, elle tire une bonne part de l’œuvre vers ce vérisme dont Puccini voulait tant se détacher. Bémol mineur en fait, car l’incarnation est d’une tragédienne consommée, et pour la vérité du style on aura le Mario superlatif de Vittorio Grigolo, timbre toujours ardent, mots toujours tranchants, la voix elle-même ayant pris des couleurs plus sombres. Parait Scarpia, bien chantant et subtilement détaillé selon Roman Burdenko, comprimari parfaits, pâtre peuple au possible (et féminin), tout cela porté par la direction surveillée, sans esbrouffe mais jamais sans poésie, de Francesco Ivan Ciampa. Chaleureusement recommandé. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

It is an event that attracts thousands of music lovers to Verona every summer: the opera season in the ancient Roman Arena. Nearly 22,000 spectators regularly fill the amphitheater for the performances. The dream couple of opera, Sonya Yoncheva and Vittorio Grigolo, returns to the breathtaking open-air stage, to perform Giacomo Puccini’s Tosca. Bulgarian soprano Sonya Yoncheva is “one of the best Toscas currently singing” and Vittorio Grigolo “the most Italian Cavaradossi we know. With lots of wonderful melting, elegant and nonchalant full of triumphant greatness a triumph all along the line” (Online Merker). The captivating staging by Argentine director Hugo de Ana, who masterfully exploits the amphitheatre’s vast space by placing huge elements on the stage that are reminiscent of or borrowed from the locations of the action, makes the opera a “spectacle of monumental opulence” (Online Merker). “A Tosca to relish!” (Artesnews.it) "standing ovation Tosca at the Arena di Verona" (Operalife).