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Format : 1 CD Durée totale : 01:06:18
Enregistrement : 01/03/2021 Lieu : Katowice Pays : Pologne Prise de son : Stereo
Label : DUX Référence : DUX1861 EAN : 5902547018614 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2022 Date de sortie : 14/09/2022
Genre : Classique
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Zygmunt Noskowski (1846-1909) Sonate pour violon et piano en la mineurCésar Franck (1822-1890) Sonate pour violon et piano en la majeur
Adam Wagner, violon Dariusz Noras, piano
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 Adam Wagner, violoniste et Dariusz Noras, pianiste, sont des interprètes chrevronnés et des artistes de haute qualité mais dont le renom, malgré des tournées à l’étranger, n’a guère dépassé les frontières de la Pologne, sans doute en raison de leur dévouement primordial à l’enseignement. En cette année du bicentenaire de la naissance de César Franck (1822-1890), ils proposent de mettre en parallèle la fameuse Sonate en La majeur pour violon et piano (1886) de ce dernier avec la Sonate en La mineur pour violon et piano (1873-74) de Zygmunt Noskowoski (1846-1909). Et la confrontation est passionnante en ce qu’elle fait découvrir une œuvre qui devrait être plus connue. Certes, ce n’est pas en terme de structure compositionnelle car les trois mouvement de la Sonate de Nowokowski suivent les règles d’un classicisme romantique, si l’on s’autorise cet oxymore, qui n’ont rien à voir avec les quatre mouvements de la Sonate de Franck auxquel la structure cyclique confère une solide unité. Mais, derrière cette différence évidente une affinité passionnelle se dessine dans ces deux œuvres qui ne peut laisser l’auditeur indifférent et qui motive l’engagement des interprètes. Si le premier mouvement de la Sonate de Franck a rapidement été identifié comme une brûlante déclaration d’amour, l’Allegro con brio initial de la Sonate de Nowoski n’est pas moins passionné dans ses alternances de fièvre et de nostalgie, remarquablement servies ici par les artistes polonais. Un Molto andante lui succède en des variations qui font alterner des moments d’intense émotion et de calme retenu en place des rythmes violents de la pièce de Franck. L’ultime mouvement, Prestissimo, renoue enfin avec la passion dont était chargé l’Allegro initial et maintient l’auditeur en haleine de la résolution de cette conflagration de vigueur et d’énergie. L’Allegretto final de la sonate de Franck, en regard, propose cette même alternance d’émotions violentes. Avec des moyens différents, Franck et Nowokowski, à une quinzaine d’années de distance, donnent dans leurs œuvres une représentation intensément figurative des épisodes passionnels de la vie. Un enregistrement qui mérite d’être découvert. (Jacques-Philippe Saint-Gerand)

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