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Format : 1 CD Durée totale : 01:03:48
Enregistrement : 06-08/06/2011 Lieu : Norrköping Pays : Suède Prise de son : Stereo
Label : CPO Référence : CPO777665 EAN : 0761203766529 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2023 Date de sortie : 01/11/2023
Genre : Classique
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Natanael Berg (1879-1957) Symphonie n° 4 Symphonie n° 5 "Trilogia"
Norrköping Symphony Orchestra Ari Rasilainen, direction
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 CPO poursuit son anthologie de l’œuvre symphonique du compositeur suédois Natanael Berg. Il est l’auteur d’un catalogue consistant (cinq symphonies, de nombreux poèmes symphoniques, dix opéras, des lieder…). Vétérinaire en charge des chevaux de la Couronne de Suède, Berg étudia la composition auprès de Stenhammar puis de Lindegren avant de se consacrer exclusivement à la musique. La découverte de l’œuvre de Richard Strauss qui l’encouragea eut une influence déterminante sur son écriture. On retrouve d’ailleurs l’héritage de l’auteur de "Salomé" mais aussi de Brahms dans ses symphonies sans que cela altère la personnalité attachante de Berg. Bien au contraire, ce disque révèle un mélodiste et un orchestrateur de talent. La fraîcheur de l’orchestration, l’originalité des thèmes séduisent dans les Symphonies n° 4 et n° 5 composées juste après la Première Guerre mondiale. Ces symphonies correspondent davantage à l’esprit de la sérénade et du poème symphonique. Des thèmes folklorisants, teintés de formules "à la Mendelssohn" irriguent la Symphonie n° 4 tout à fait charmante et dont Ari Rasilainen n’accentue nullement les traits. La Symphonie n° 5 est d’une autre trempe. Autrement plus animée, elle fait songer à quelque page de Strauss ou bien de Berwald, sans la virtuosité de l’un et de l’autre. C’est tout le mérite des interprètes de laisser respirer ces partitions d’une clarté refusant tout drame. (Jean Dandrésy)  Avec cet album, Ari Rasilainen achève son intégrale des cinq symphonies de Natanael Berg, un ensemble qui se place à côté de celui des neuf symphonies d’Atterberg déjà enregistrées pour le même éditeur. Ce n’est pas un hasard, car la 4° symphonie est le résultat d’un pari fait en 1918 avec son confrère et ami d’écrire une symphonie en quatre mouvements de moins de vingt minutes au total, et… comportant un solo de tuba ! Légèrement plus longue que la « sinfonia piccola » d’Atterberg, celle de Berg coûta pour cela vingt couronnes à son auteur. Plus substantielle, la vaste 5° et dernière symphonie du compositeur suédois est un triptyque inspiré par Goethe et intitulé « Trilogia delle passioni » qui se place dans la descendance du post-romantisme wagnérien et straussien malgré sa composition tardive (elle fut créée en 1926), ce qui lui valut les critiques acerbes de son ainé Wilhelm Peterson-Berger. On ne peut rêver meilleur guide dans les méandres de cette grande page au lyrisme torrentiel qu’Ari Rasilainen, chef familier du romantisme tardif à qui l’on doit quelques réussites majeures chez CPO à la tête d’un orchestre de Norrköping lui aussi habitué à ce répertoire. Même si la 4° symphonie avait déjà été enregistrée en Suède, c’est encore une découverte enrichissante à défaut d’être réellement majeure à porter au crédit de l’éditeur allemand (Richard Wander)

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