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Diapason de octobre 2016 Critique de Jean-Claude Hulot Page n° 110
Format : 1 CD Durée totale : 00:59:23
Enregistrement : 2015-2016 Lieu : Stuttgart Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : Carus Référence : CAR83288 EAN : 4009350832886 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2016 Date de sortie : 25/05/2016
Genre : Classique
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Max Reger (1873-1916) Trois Motets, op. 110, pour chœur mixte a cappella Cantate chorale "O Haupt voll Blut und Winden", WoO V/4 n° 3
Sabine Czinczel, mezzo-soprano Johannes Kaleschke, ténor Natalie Chee, violon Anne Angerer, hautbois Andreas Rothkopf, orgue Ensemble vocal de la radio de Stuttgart Frieder Bernius, direction
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![](images/spacer.gif) L’œuvre choral de Max Reger est un continent en soi, dans lequel on en finirait pas de se perdre. Frieder Bernius et ses stuttgartois en pratiquent souvent quelques pages au concert, et voila qu’ils enregistrent l’Opus 110, trois motets où l’ombre de Bach semble se marier avec les harmonies de Brahms. Les polyphonies ont beau être touffues, Frieder Bernius les éclaire en faisant sonner les mots, manière de dessiner par le verbe ce que l’harmonie complexe de Reger pourrait amollir dans sa profusion. Du coup elles s’élèvent, vibrant des couleurs des voyelles tel un vitrail. C’est merveille, mais pourtant ne serait presque rien face à l’œuvre qui referme ce disque trop court : « O Haput voll Blut und Wunden » pourrait vraiment être de Bach, avec son hautbois, son violon, son orgue, qui psalmodie comme à l’infini un choral extatique. Œuvre magique qui laisse espérer d’autres découvertes dans cet abyssal catalogue que le magicien de Stuttgart explore enfin (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé) ![](images/spacer.gif) Malgré leur relative brièveté, les trois motets opus 110 pour chœurs mixte a cappella de Max Reger constituent un défi monstrueux pour les chœurs. Leur complexité polyphonique et harmonique est telle que rares sont ceux qui osent affronter ces monuments de difficulté. Frieder Bernius ne cache pas qu’il s’est rarement préparé avec autant de soin pour un programme a cappella. Le résultat est miraculeux tant l’effort disparaît sous une apparente fluidité, et la musique l’emporte sur le tour de force. Plus immédiate d’accès, la cantate pour le vendredi saint est un véritable petit joyau ; il suffit à Reger d’un orgue, d’un hautbois et d’un violon pour créer une atmosphère de lyrisme délicat te tendre qui entoure la prière du choeur et des deux solistes. Un disque admirable, qui récompense l’auditeur de l’effort nécessaire pour accéder à cette musique exigeante mais d’une maîtrise et d’une richesse incomparables. Certainement l’un des plus beaux disques de cette année Reger et une nouvelle réussite à porter au crédit de Frieder Bernius. (Richard Wander)
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