|
Diapason de octobre 2021 Critique de Jean-Michel Molkhou Page n° 90
Classica de décembre 2021 Critique de Fabienne Bouvet Page n° 97
Format : 1 CD Durée totale : 01:13:32
Enregistrement : 28-30/09/2020 Lieu : Londres Pays : Royaume-Uni Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68343 EAN : 0034571283432 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2021 Date de sortie : 01/09/2021
Genre : Classique
|
|
 |
Max Bruch (1838-1920)Trio pour piano en do mineur, op. 5 Quatre Pièces, op. 70 Romance, op. 85 Quatuor à cordes n° 2 en mi majeur, op. 10 The Nash Ensemble
Stephanie Gonley, violon Jonathan Stone, violon Lawrence Power, alto Adrian Brendel, violoncelle Simon Crawford-Phillips, piano
|
 
 La musique de chambre de Max Bruch jouit d'une discographie encore marginale. Le Nash Ensemble avait enregistré en 2016 l'Octet et deux Quintette à cordes (Hyperion). Ce nouveau volume regroupant le Trio op. 5, le second Quatuor à cordes plus quelques pièces éparses vient donc compléter judicieusement le précédent. Œuvre de jeunesse et d'inspiration brahmsienne, le Trio fut joué à Leipzig en 1857 par un ensemble comprenant Ferdinand David et Friedrich Grützmacher, pour qui l’œuvre est dédicacée. Jugé longuet par les critiques, il n'est jamais entré au répertoire. Il est ici merveilleusement défendu. Devenu enseignant à Cologne, Bruch compose ses deux Quatuors à cordes. Le second en mi majeur op. 10 préfigure le style futur du compositeur, mélodies sinueuses d'une grande noblesse, périodes volontiers mélancoliques, rythmes de danses alla Dvorak, airs folkloriques (écossais, finlandais) et finals virtuoses et brillants. Composées pour Robert Hausmann membre du fameux quartet Berlinois de Joseph Joachim, les quatre pièces de l'op. 70 d'un lyrisme tendre et enjoué offrent un boulevard au chant du violoncelle dont le timbre ravissait le compositeur. Quant à la Romance op. 85 conçue pour l'alto, c'est un hommage à l'instrument et au père de l'alto moderne Maurice Vieux, même si elle connut sa première exécution aux mains du violoniste Willy Hess à Berlin en 1911. Les membres du Nash Ensemble jouent cette musique avec une juste sobriété, nous la rendant aussitôt familière. (Jérôme Angouillant)

|
. |
 |
|
|