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Diapason from November 2020 Review de Jean-Yves Clément Page No. 85
Classica from June 2021 Review de Jérémie Bigorie Page No. 85
Format : 1 CD Total Time : 01:15:04
Recording : 15-17/05/2019 Location : Berlin Country : Allemagne Sound : Studio / Stereo
Label : Hyperion Catalog No. : CDA68320 EAN : 0034571283203 Price Code : DM022A
Publishing Year : 2020 Release Date : 02/09/2020
Genre : Classical
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Franz Liszt (1811-1886) "Hexaméron", morceau de concert "Grandes Variations de Bravoure sur la Marche des Puritains de Bellini" Deuxième paraphrase de concert "Ernani", d'après G. Verdi "Réminiscences de Norma", d'après V. BelliniSigismund Thalberg (1812-1871) "Grande fantaisie sur des motifs de Don Pasquale", d'après G. Donizetti "Fantaisie sur des thèmes de Moïse", d'après G. Rossini
Marc-André Hamelin, piano
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 L’Hexaméron est une des choses les plus folles qu’on ait jamais écrite pour le clavier ; sur un même motif tiré de la Marche des Puritains de Bellini les virtuoses du grand piano romantique écrivirent des pièces où ils transcendèrent leur technique. Chopin n’y montra que le bout de ses doigts en composant une élégie ou flotte un rêve de valse que Marc-André Hamelin joue dans un dolce impondérable avant que la marche ne prenne un ton funèbre. Soudain dans ce déluge d’octaves, dans ses pyrotechnies bavardes, un génie purement musical parait. Liszt lui coudra une coda perlée avant de faire fuser un merveilleux final qui une fois de plus creuse l’écart avec les autres, plus virtuoses mais moins musiciens. Parmi ceux-ci le Ben marcato de Thalberg, avec ses envolées beethovéniennes se démarque. Marc-André Hamelin poursuit donc le disque entre deux opus de Thalberg, assez magnifiques d’invention et deux autres de Liszt bien plus connus. Chez Thalberg le giocoso un peu ironique de la Grande fantaisie sur des motifs de Don Pasquale cède vite le pas à une grande œuvre lyrique où encore une fois l’esprit de Beethoven, jusque dans le ton assez improvisé de l’ensemble, n’est jamais loin. Les paysages et la variété des sentiments sont encore plus sensibles dans la Fantaisie sur des thèmes de Moïse qu’Hamelin joue avec un brio invisible, y faisant partout de la musique et créant un vrai théâtre avec son piano. Pour les deux Liszt, pour le ton héroïque d’Ernani, plus encore pour la brillante fantaisie où tout Norma parait, son piano impeccable fait oublier l’impossible technique exigée ici, préférant montrer la poésie ou la fantaisie. Je crois qu’il est bien le seul avec Cyprien Katsaris a aujourd’hui offrir un clavier si cultivé dont la transcendance est une vertu supplémentaire, refusant tout esbroufe, cherchant partout l’âme de la musique. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)  If, as Liszt himself dubbed it, ‘Hexaméron’ is ‘a monster’, it’s a monster which certainly holds no terrors for Marc-André Hamelin, and the encounter between them makes for some thrilling pianism. The remainder of the recital—highoctane transformations of nineteenth-century operatic favourites—is every bit as electrifying, from a musician who never ceases to astonish whatever the repertoire.
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