Franz Liszt (1811-1886)
Fantasia quasi Sonata "Après une lecture de Dante", S 161/7
Consolation n° 3, S 172
Rhapsodie hongroise n° 10 en mi bémol majeur, S 244
Extraits de "Liebestraüme", S 541
Extraits de "Grandes études de Paganini", S 141
Valse-Méphisto n° 1, S 514

Katheryna Titova, piano

Un concert comme Liszt l’aurait imaginé ? Probablement pas d’après ce que l’on sait de ses soirées parisiennes, le brio y était plus en demande, celui d’ailleurs que le piano élégant et subtilement composé de Kateryna Titova ne peut convoquer dans la "Dante" qui ouvre assez mal à propos son album : lecture prudente, comme si la jeune femme était impressionnée par cet enfer. Elle ne le sera plus dans une 10e Rapsodie finement rendue, pleine d’esprit, avec un belle évocation du cymbalum, son art sera assez pur pour ne pas transformer "Liebestraüm" et "Consolation" en bluettes sentimentales, c’est beaucoup et prouve une certaine hauteur de vue qui évite l’esbrouffe dans les deux "Etudes Paganini", tenues, assez magnifiques par leur simplicité. La "Mephisto-Valse" sans fureur mais pas sans souffre referme l’album, confirmant les affinités électives de la jeune pianiste ukrainienne avec la grammaire lisztienne. Dommage qu’elle n’ait pas plus osé dans sa Dante, elle en a pourtant les moyens ! (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Rome 1839, Palazzo Poli: one of Liszt’s Roman concerts has gained significance in the history of music. A prominent audience of high ecclesiastical and secular dignitaries listened to Liszt’s performances. Strangely enough, it was at this concert that Liszt took the risk of introducing a new type of program, as he decided for the first time to dispense with the participation of other artists and to conduct the evening entirely on his own. This was the first “solo piano recital” or, as Liszt jokingly put it: “The first of my boring musical monologues, which I now want to give everywhere in future. Le Concert c’est moi!” This album by Kateryna Titova presents live recordings as well as recordings made as part of an eponymous exhibition at the museum at Liszt’s birthplace Raiding, featuring, among others, the so-called Dante Sonata, Liebesträume Nos. 2 & 3, two Paganini Études as well as the first Mephisto Waltz.