Leopold Kozeluch (1747-1818)
Sonate n° 1 en fa majeur, op. 1 n° 1, PXII:8
Sonate n° 2 en mi bémol, op. 1 n° 2, PXII:9
Sonate n° 3 en ré majeur, op. 1 n° 3, PXII:10
Sonate n° 4 en si bémol majeur, op. 2 n° 5, PXII:12
Sonate n° 5 en la majeur, op. 2 n° 2, PXII:12
Sonate n° 6 en do mineur, op. 2 n° 3, PXII:13
Sonate n° 7 en ré majeur, PXII:14
Sonate n° 8 en fa majeur, op. 5 "La Chasse"
Sonate n° 9 en do, op. 9 n° 1, PXII:15
Sonate n° 10 en fa, op. 8 n° 2, PXII:16
Sonate n° 11 en mi bémol, op. 10 n° 1, PX:4
Sonate n° 12 en do, op. 10 n° 2, PX:5
Sonate n° 13 en mi bémol, op. 13 n° 1, PXII:3
Sonate n° 14 en sol, op. 13 n° 2, PXII:7
Sonate n° 15 en mi mineur, op. 13 n° 3, PXII:6
Sonate n° 16 en sol mineur, op. 15 n° 1, PXII:1
Sonate n° 17 en do majeur, op. 15 n° 2
Sonate n° 18 en la bémol majeur, op. 15 n° 3
Sonate n° 19 en fa mineur, op. 17 n° 1
Sonate n° 20 en la majeur, op. 17 n° 2
Sonate n° 21 en mi bémol majeur, op. 17 n° 3
Sonate n° 22 en fa majeur, op. 20 n° 1
Sonate n° 23 en do majeur, op. 20 n° 2
Sonate n° 24 en ré mineur, op. 20 n° 3
Sonate n° 25 en ré majeur, op. 26 n° 1
Sonate n° 26 en la mineur, op. 26 n° 2
Sonate n° 27 en mi bémol majeur, op. 26 n° 3
Sonate n° 28 en si bémol majeur, op. 30 n° 1
Sonate n° 29 en sol majeur, op. 30 n° 2
Sonate n° 30 en do mineur, op. 30 n° 3
Sonate n° 31 en fa majeur, op. 35 n° 1
Sonate n° 32 en la majeur, op. 35 n° 2
Sonate n° 33 en sol mineur, op. 35 n° 3
Sonate n° 34 en mi bémol majeur, op. 38 n° 1
Sonate n° 35 en do majeur, op. 38 n° 2
Sonate n° 36 en fa mineur, op. 38 n° 3
Sonate n° 37 en sol majeur
Sonate n° 38 en mi bémol majeur, op. 51 n° 1
Sonate n° 39 en do mineur, op. 51 n° 2
Sonate n° 40 en ré mineur, op. 51 n° 3
Sonate n° 41 en sol majeur, op. 53 n° 1
Sonate n° 42 en fa majeur, op. 53 n° 2
Sonate n° 43 en mi bémol majeur, op. 53 n° 3
Sonate n° 44 en fa majeur
Sonate n° 45 en la majeur
Sonate n° 46 en do majeur
Sonate n° 47 en mi bémol majeur
Sonate n° 48 en si bémol majeur
Sonate n° 49 en la majeur
Sonate n° 50 en mi mineur

Jenny Soonjin Kim, piano-forte

Deuxième enregistrement intégral des cinquante sonates de Léopold Kozeluch, compositeur tiraillé toute sa carrière entre tradition et modernité. Passons sur la comparaison que certains ont faite de son vivant avec Mozart… Si la trivialité de ses développements galants laisse souvent Kozeluch bien loin derrière son confrère, c’est la préfiguration du piano pré-romantique qui fait la valeur de son œuvre pour clavier (même si les partitions originales indiquent encore pour la plupart « pour clavecin » - parfois en grandes capitales - avant « ou pianoforte »). L’approche probe et techniquement idoine de Jenny Soonjin Kim (confrontée à une copie pas toujours docile d’un Anton Walter 1795) rend bien justice à cet enchevêtrement de passages quelconques et de moments visionnaires. Comme son devancier Kemp English (qui associait à chaque opus un instrument contemporain), elle s’appuie sur la récente édition Hogwood pour Bärenreiter. A noter qu’à partir du disque 5 un changement d’équipe technique change radicalement la perspective sonore, cordes qui zinguent et bois qui craque compris. Quant au livret d’accompagnement bâclé, il est indigne d’une telle entreprise. Bref, l’écoute chronologique et intégrale de ce coffret « budget » dont le tout vaut mieux que les parties est à réserver aux passionnés d’histoire du piano. Pour les autres et avant de picorer à la recherche des pépites éparses, un bon survol stylistique est offert par les sonates 1 à 4 (CD 1), 13 à 16 (CD 4), 30 à 33 (CD 8) et 40 à 43 (CD 10). (Olivier Eterradossi)

In 1790, one musical dictionary described Leopold Kozeluch as ‘without question the living composer most loved by young or old’; his works displayed 'liveliness and grace, the noblest melody combined with the purest harmony, and of the most pleasing organization blended with rhythm and modulation.’ His music may have been eclipsed by the legacies of the towering figures Carl Philipp Emanuel Bach, Haydn, Mozart and Beethoven since his death in 1818, but performers such as Jenny Soonjin Kim are leading a Kozeluch revival which should see the reputation of this Bohemianborn master rise once more. Having completed his studies in Prague, including lessons with Dussek, he made his name in Vienna as a teacher and successful publisher as well as composer. Though he composed in all the major genres, the best of him is to be found in the keyboard sonatas gathered here. He was regarded as a pioneer of writing for the fortepiano rather than the harpsichord, and he won particular praise from the influential writer Charles Burney: ‘[Kozeluch’s] style is more easy than that of Emanuel Bach, Haydn or Mozart; it is natural, graceful and flowing, without imitating any great model, as almost all his contemporaries have done. His modulation is natural and pleasing, and what critics of the old school would allow to be warrantable. His rhythm is well phrased, his accents well placed, and harmony pure.’ Jenny Soonjin Kim recorded this series between 2013 and 2018 at the Kresge Chapel in Claremont Graduate University, where she oversees the teaching programme for piano and fortepiano studies. Sylvia Berry (Early Music America 21, no. 4, Winter 2015) wrote of the second Kozeluch volume: ‘Kim’s playing is crystalline and lyrical, with exquisitely sensitive phrasing. She is an assured virtuoso who interprets Kozeluch’s music beautifully.’ Now gathered in a single volume they present the first chance to assess his output for keyboard at super-budget price, and in stylish new recordings on a magnificently colourful instrument, a modern copy of a Viennese fortepiano from 1795 made by Anton Walter.