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Format : 1 CD Durée totale : 01:18:17
Enregistrement : 2000 Pays : Allemagne
Label : Orfeo Référence : C540011 EAN : 4011790540122 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2001 Date de sortie : 03/05/2001
Genre : Classique
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Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)Eugène Onéguinne (extraits) Nu, saboltalas, ja Puskaj pogibnu ja Ach, noc minula La Pucelle d'Orléans Prélude Da, cas nastal Mazeppa (extraits) Die Schlacht bei Poltawa Spi, mladenez moi prekrasnyj Gopak Die Zauberin (extraits) Glianut s Niznewo, so krutoi gory Gde ze ty, moi zelannyj Pique Dame (extraits) Otkuda eti sliosy Uz polnoc blisitsja Jolanthe Prélude Otcewo eto prezde ne snala Julia Varady, soprano Daphne Evangelatos, mezzo-soprano Münchner Rundfunkorchester Roman Kofman, direction
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Munich aura vu sa Lisa et sa Tatiana, mais noyée parmi tant d’autres incarnations, de Mozart à Puccini, de Wagner à Verdi, la part la plus slave des héroïnes incarnées par Julia Varady serait restée quantité négligeable, elle le savait bien en entrant en juin 2000 dans le studio de la Radio de Munich pour un plein album Tchaïkovski qu’elle avait imposé à Orfeo, et dont elle avait méticuleusement composé le programme avec le chef qu’elle s’était choisi, Roman Kofman, lui laissant le soin d’inclure quelques pages symphoniques qui puissent rappeler qu’ici c’est un théâtre complet qu’elle entendait recréer. Le Prélude de La Pucelle d’Orléans, la Bataille de la Poltava de Mazeppa, le Prélude d’Iolanthe permettent de saisir l’art narratif d’un chef trop peu documenté par le disque. Mais dès les premiers mots de sa Tatiana on sait que Julia Varady chante de chez elle, affaire de timbre, de lignes (longues, soyeuses, soutenues, incroyablement instrumentales jusque dans le parlando de la Scène de la lettre). Et quelle justesse implacable jusque dans les airs de Lisa qui vont à l’aigu avec de l’abrupt, même Grümmer y perdait son équilibre, c’est dire. Mais le disque est peut-être plus précieux encore par cette berceuse de Maria, par les airs de Nastasia, moments de pur enchantement, par le grand air de la Pucelle dont la tessiture basse ne l’effraye guère où par le peu qu’elle nous offre de Iolanthe et qui me fait pleurer de ne pas l’avoir au complet par elle. Disque rare, peu connu, d’autant plus essentiel, et qui me fait regretter que jamais le récital Rimski-Korsakov qu’elle avait envisagé un temps ne se soit réalisé… (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)
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