Giuseppe Tartini (1692-1770)
Andante & Presto (arr. L. Bridgewater)

Niccolo Paganini (1782-1840)
Caprice en la mineur, op. 1 n° 24

Ernest Bloch (1880-1959)
Nigun (Baal Shem)

Antonín Dvorák (1841-1904)
Danse slave en mi mineur, op. 46 n° 2 (arr. F. Kreisler)
Humoresque, op. 101 n° 7 (arr. F. Kreisler)

Johannes Brahms (1833-1897)
Valse en la bémol majeur, op. 39 n° 15 (arr. D. Hochstein)

Béla Bartók (1881-1945)
Six danses populaires roumaines (arr. Z. Szekely)

Maurice Ravel (1875-1937)
Habanera

Henryk Wieniawski (1835-1880)
Polonaise brillante n° 1

Edvard Grieg (1843-1907)
Scherzo Impromptu

Aaron Copland (1900-1990)
Hoe Down

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Mélodie, op 42 n° 3

Jules Massenet (1842-1912)
Méditation de Thaïs

Sir Edward Elgar (1857-1934)
La Capricieuse

Pablo de Sarasate (1844-1908)
Extrais de "Danse espagnoles"

Fritz Kreisler (1875-1962)
Caprice Viennois

Joseph Achron (1886-1943)
Mélodie hébraïque

Ida Haendel, violon
Josef Hassid, violon
Gerald Moore, piano

Ces enregistrements des années 40 à 50 ont été tellement bien remasterisés qu’ils procurent une écoute extrêmement confortable. Haendel et Hassid offrent un florilège de leur programme, essentiellement des pièces courtes -technique de l’époque oblige- dans des interprétations au charme fou et envoûtant. Les deux virtuoses ont une technique irréprochable, mais surtout un jeu à nul autre pareil, avec une sensibilité à fleur d’archet. Un jeu que l’on ne rencontre plus aujourd’hui tellement les interprétations se sont quelque peu normalisées. Kreisler a dit un jour « Un violoniste tel que Heifetz naît tous les cent ans, un violoniste tel qu’Hassid naît tous les deux cent ans. ». Hélas sa vie fut brève, puisqu’il mourut à 25 ans. Tout le monde saluait sa merveilleuse sonorité qu’il produisit avec un violon de Vuillaume de 1845 ! Ces deux enfants prodiges, élèves du fameux Carl Flesch, ont, outre leur origine, quelques points communs : un vibrato très serré, une sonorité large et profonde, une intonation parfaite, et une intelligence du texte alliée à une grande sensibilité. Que dire de plus ? Rien, sinon écoutez ces deux fabuleux musiciens. (Lothaire Mabru)